21e Marché de la Poésie de Bordeaux

La nouvelle annonce du gouvernement,  nous impose d’annuler l’ensemble de la manifestation à partir de ce soir 14 mars à minuit.

 

 

Samedi 14 et Dimanche 15 mars
Salon du livre de Poésie sous la Halle des Chartrons
11h00 – 19h00

Samedi 14 mars

15h : Jean-Michel Espitallier – Médiatrice : Marie-Laure Picot – (Jean-Michel Espitallier sera également au théâtre des Quatre Saisons à Gradignan le vendredi 13 à 18h)
16h : Bruno Doucey et Aurélia Lassaque avec les Éditions Bruno Doucey – (Bruno Doucey sera également à la Bibliothèque des Capucins le vendredi 13 à 18h30)
17h : Patrick Laupin avec les éditions Gros Textes Annulé
18h : Abordo éditions fête ses dix ans !Annulé

 

Dimanche 15 mars

10h : atelier d’écriture animé par Bruno Doucey (participation 10€, plus de détails ici)

14h: Apirana Taylor, poète Maori
15h : Frédéric Boyer pour Le Souci de la Terre, traduction des Géorgiques de Virgile Annulé
16h : Maria Stavrinaki pour Saisis par la préhistoire – Enquête sur l’art et le temps des modernes Annulé
17h : Marc Graciano et les Éditions Corti

 

Soirées et autres événements

Samedi 14 mars – 20h30 – Halle des Chartrons

Charles Pennequin

Lecture/performance

De la rigolade !
Ensemble de textes issus de Gabineau-les-bobines, Exozomes et Pamphlet contre la mort (trois livres publiés par les éditions P.O.L).

Gabineau-les-bobines
« J’ai écrit ce livre en pensant à un début de roman policier un peu old school, avec des noms de l’ancien temps, ou plutôt des surnoms. Il y a Gégène et Lulu et il y a un personnage qui s’appelle Gabineau, c’est l’un des rares qui n’a pas de surnom mais on ne sait pas qui c’est. » (Charles Pennequin)
Tout le long du livre, il est question de Gabineau, qui serait un compagnon à Gégène que ce dernier aurait connu durant la Seconde Guerre mondiale. Il est d’ailleurs question de plusieurs événements dans le livre, traversés par différents groupes d’individus : la famille de Gégène, ouvriers dans le Nord de la France, la famille de Mimille, la fille d’un pied-noir devenu maoïste dans les années soixante-dix, mais aussi la descendante d’une famille de Normandie. Il y a aussi la gendarmerie car pendant un certain temps, Charlie, le fils de Gégène, s’imagine que Gabineau est un Adjudant d’escadron mobile basé à Melun.
Tous ces récits s’entremêlent dans une sorte de manège où les vies partent et reviennent sans cesse avec des histoires banales, tragiques ou drôles… Et il y a Gabineau, ami mystérieux, dont on connaîtra un peu plus la vie au fur et à mesure que le livre démêlera le vrai du faux.

Les Exozomes
Qu’est-ce que c’est qu’un exozome ? Disons que c’est un homme, c’est l’homme, c’est l’humanité telle que la voit Charles Pennequin : grandiose et dérisoire, triviale et sublime, gueulante et prostrée, stupide et géniale. C’est l’homme en soi et hors de soi, l’autre et soi-même à la fois…

Pamphlet contre la mort
Le pamphlet contre la mort se regarde comme quand on contemple longtemps un cercueil et qu’on imagine quelqu’un dedans. Dans ce livre, le cercueil sera le cerveau de toute l’histoire d’un type en dedans, avec sa vie, ses pensées, ses colères, ses amours, ses rêves et ses héros bas de plafond. Tout ça qu’il a voulu brûler par l’écrit. Tous les papiers du type qu’on imagine dans le cercueil. Toutes les paroles et ses manifestes qui l’ont traversés ces derniers temps et qui sont consignés, ici, dans cette cervelle de papier. Une cervelle pamphlétaire.

Participation : 6€ (gratuité pour les membres de l’association. Inscription ici)

 

Lundi 16 mars – 20h00 – Halle des Chartrons

En “Cène”

Brussac, Larché & Cie

au micro pour des lectures très choisies

A. Krebs

au piano

« Seulement douze personnages dans la Cène, alors nous allons inverser le tableau pour en asseoir autant qu’il faut. »
Entrée libre

 

Mardi 17 mars – 20h30 – Halle des Chartrons

Allons à La Fontaine !

Hommage à Jean de La Fontaine, lectures de textes par des comédiens professionnels et amateurs, accompagnées d’un quatuor de musiciens de l’ONBA (T. Liehr, A. Brauner, C. Rouveyre, J-L. Constant) et précédées d’une introduction par Arnaud Welfringer.
Participation : 6€ (gratuité pour les membres de l’association. Inscription ici).

 

Mercredi 18 mars

9H00 – Institut Cervantes

Comment ai-je écrit ce poème ?
Poésie en castillan, catalan, galicien et basque, les quatre langues officielles de l’Espagne

L´Institut Cervantes de Bordeaux et l’ERPIL (Équipe de Recherches sur la Poésie ibérique et latino-américaine, AMERIBER) célèbre la richesse linguistique de l’Espagne en présentant une journée de rencontres suivies de lectures de poèmes des représentants de la poésie espagnole d’aujourd’hui avec : Juan Carlos Abril (castillan), Raquel Santanera (catalan), Alba Cid (galicien) et Felipe Juaristi (basque).

                    • 9h00 : Ouverture par Luisa Castro, poètesse et directrice de l’Institut Cervantes de Bordeaux, Raphaël Estève, directeur de AMERIBER et Nuria Rodríguez Lázaro, responsable de l’ERPIL.
                    • 9h30 : Poésie en castillan : Juan Carlos Abril ; modératrice : Nuria Rodríguez Lázaro
                    • 10h00 : Poésie en catalán : Raquel Santanera ; modératrice : Marta Lacomba
                    • 10h30 : Pause
                    • 11h00 :Poésie en galicien : Alba Cid ; modératrice : Luisa Castro
                    • 11h30 : Poesie en basque : Felipe Juaristi ; modérateur : Gilles Del Vecchio
                    • 12h00 : Débat et pause
                    • 14h30 : Récital par les poètes et lecture des traductions par les étudiants.

Contacts : dirbur@cervantes.es ; nuria.rodriguez-lazaro@u-bordeaux-montaigne.fr

Organisateurs : Instituto Cervantes de Burdeos, E.R.P.I.L. (Équipe de Recherches sur la Poésie Ibérique et Latino-américaine), AMERIBER, UFR Langues et civilisations Université Bordeaux Montaigne

19h00 – Librairie olympique

Les Macariennes

Poème en vers gascon
Traduction de Bernard Manciet
Texte établi et présenté par Guy Latry
Éditions de l’Entre-deux-Mers

Les Macariennes sont un long poème écrit en occitan gascon et publié en 1763, à la suite de l’expulsion des Jésuites de Saint-Macaire. Libelle d’inspiration janséniste, il donne tour à tour la parole à un homme et une femme du peuple : un matelot et une marchande de Saint-Macaire qui n’ont ni l’un ni l’autre la langue dans leur poche et qui s’opposent à propos des Jésuites, mais aussi au sujet des relations entre les sexes – ce qui donne à ce texte, comme le souligne Guy Latry dans sa préface, une saveur intemporelle.

Bernard Manciet est un poète, originaire des Landes, région qui est au cœur de son œuvre littéraire, écrite pour la plus grande part en gascon. La traduction en français, jusqu’alors inédite, qu’il fit des Macarienes, montre l’intérêt qu’il portait à la littérature gasconne dont il était un ardent défenseur.

Entrée libre

 

Jeudi 19 mars – 20h30 – Halle des Chartrons

Jazz et Poésie Annulé

autour du livre de Philippe Méziat et Emmanuelle Debur :
Histoire / histoires du jazz dans le Sud-Ouest (Ed. Confluences, 2019)
Agitateur : Xavier Daverat  ; lecture de textes : Christian Loustau, comédien ; accompagnement musical : Affinity quartet.
Participation : 6€ (gratuité pour les membres de l’association. Inscription ici)

 

Vendredi 20 mars – 19h00 – Librairie olympique

En grandissant, mes rêves ont changé

Les Orchidées rouges
© Léa Tardat

Elles viennent de Guinée, du Nigeria, de Côte d’Ivoire, du Sénégal… Elles ont fui leur pays. Ensemble, elles ont participé à des ateliers d’écriture et de théâtre. Où vont nos rêves? Comment retrouver du sens dans des bifurcations imposées ? Que transmettre aux générations de femmes et d’hommes aux yeux fermés ? Au travers cette expérience artistique elles ont écrit leurs souffrances, leurs parcours de chaos, mais elles ont écrit aussi leurs rêves et leurs utopies et ce qui reste de leurs joies de femmes. A partir de leurs souvenirs, de leurs questionnements sur des pratiques ancestrales et dangereuses, les mots ont donné substance à leur envie de témoigner et de rendre visible le combat de sensibilisation qu’elles mènent au sein de l’association Girondine des Orchidées Rouges dans la lutte contre les mutilations sexuelles. L’écriture leur a permis de croiser leurs états de pensée et d’être, de confronter leurs mémoires corporelles et de tisser un maillage-courage reliant des sœurs, des mères, des filles et avant tout des femmes. Elles sont quatre à restituer ce travail en lisant à voix haute, fière et émue des fragments de leurs récits de vie dans un mouvement polyphonique alternant indignation et poésie.
Association Les Orchidées Rouges. Mise en voix: Isabelle Kanor, art-thérapeute.
Entrée libre

 

Samedi 21 mars -20h30 – Halle des Chartrons

Romane Borhinger

lit L’Occupation d’Annie Ernaux accompagné par le musicien Christophe “Disco” Minck à la harpe, instrument aimablement prêté par

Éblouissant portrait d’une femme de quarante ans à travers un moment essentiel de sa vie amoureuse, ce texte est particulier dans l’œuvre d’Annie Ernaux. Ce court roman de 2002 au rythme rapide nous fait entrer en empathie avec un personnage étonnamment vivant, et j’ai eu immédiatement envie de le porter sur scène : cette femme, donc, se sépare de l’homme qui partageait sa vie depuis cinq ans. C’est elle qui le quitte, avec sans doute un peu l’espoir de le retrouver un jour… Mais il s’éprend d’une autre dont elle ne sait rien, et dont son ex-amant lui cache l’identité. Tout connaître alors de sa rivale sans visage devient une obsession, et elle entre dans une passion jalouse qui occupe ses jours et envahit ses nuits : « Cette femme emplissait ma tête, ma poitrine et mon ventre. Elle m’accompagnait partout, me dictait mes émotions. En même temps, sa présence ininterrompue me faisait vivre intensément. Elle provoquait des mouvements intérieurs que je n’avais jamais connus, déployait en moi une énergie, des ressources d’invention dont je ne me croyais pas capable, me maintenait dans une fiévreuse et constante activité. J’étais au double sens du terme, occupée… »

Pierre Pradinas, Mai 2017

Participation : 12€ – 8€
Réservation : <ici>