Aintzane Galardi
Alain Larribet
Alex Susanna
Alexis Descharmes
Amandine Monin
Ana Merino
Aurélienne Brauner
Benoit Reiss
Calise
Capitaine Alexandre
Cécile Rouveyre
CharlÉlie Couture
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Christian Garcin
Emmanuel François
Éric Poindron
Esther Zarraluqui
Farouk Mardam-Bey
Frank Balandier
Fred Léal
Gérard Hello
Gonzalo Hermo
Ismael Ramos
Jean-Baptiste Para
Jean-Claude Pinson
Jean-Paul Michel
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Jean-Pierre Nercam
Jean-Quentin Châtelain
Jérôme Sanson
Julien Delmaire
Loïc Richard
Michel Dedieu
Leire Bilbao
Nafissatou Dia Diouf
Pierre Bergounioux
Rodney Saint-Éloi
Suzanne Doppelt
Teresa Colom
Tristan Liehr
Ziad ben Youssef
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Pierre Bergounioux
Ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, agrégé de lettres modernes, critique littéraire, enseignant, Pierre Bergounioux est un des auteurs contemporains des plus féconds. Son œuvre abondante reprend sans cesse les mêmes motifs : la déchirure entre enfance et âge adulte, c’est à dire entre l’ignorance et la prise de conscience de l’absurdité du monde avec une existence soumise au travail du temps.
Pierre Bergounioux est aussi sculpteur. Parcourant décharges, vieilles granges, ferrailleurs et autres lieux improbables où s’échouent les épaves de notre société de consommation il récupère différents matériaux qu’il assemble, soude, patine pour en faire des œuvres d’art torturées évocatrices du monde contemporain.
Il partage sa vie entre Corrèze et la banlieue parisienne. En effet, après avoir passé l’essentiel de sa carrière en collège, il dispense depuis 2007 des cours sur l’histoire de la création littéraire aux Beaux-Arts de Paris.
Jean-Paul Michel, avec qui il est ami depuis qu’ils étudiaient tous deux au lycée de Brive-la-Gaillarde, lui a consacré un de ses livres, “La deuxième fois”, Pierre Bergounioux sculpteur (William Blake & Co., Bordeaux) tandis que Henry Colomer a produit en 2013 un film intitulé Vies métalliques, témoignage de sa créativité plastique.
Alain Larribet
Nourri par ses voyages et passionné par les instruments ethniques et traditionnels, Alain Larribet, musicien, chanteur, et compositeur, ne cesse de se former depuis 20 ans auprès d’artistes confirmés tels que Adama Dramé, Mamady Keita, Youval Micenmacher, Beñat Achiary et Tran Quang Hai. En 2006, il s’associe à deux autres artistes, Cédric Maly et Sophie Sérougne pour fonder la compagnie Pléiades. Il compose et produit des musiques pour l’audiovisuel ainsi que pour de grandes compétitions sportives mais aussi des créations sonores pour des spectacles de danse, de cirque, de théâtre et pour des spectacles pyro-scéniques… Aujourd’hui, Alain Larribet réalise de belles collaborations avec Murray Head, mais aussi Yannick Jaulin (« Ma langue maternelle va mourir et j’ai du mal à vous parler d’amour »), Capitaine Marc-Alexandre (« Opéra Slam »), Jésus Aured (NUNA QANIK) et Pierre-Michel Grade (SOMA).
Alex Susanna
(Barcelone, 1957). Diplômé en Philologie Catalane, Àlex Susanna est surtout connu comme poète bien qu’il ait exercé de nombreuses autres activités : il a été le fondateur et l´éditeur du label Columna, traducteur des grands classiques tels que Valéry, Eliot et Molière, chroniqueur des quotidiens Avui et El Mundo, professeur de l’Université Rovira i Virgili, créateur et directeur du Festival International de Poésie de Barcelone. Il a également dirigé le service culturel de la Fondation Caixa Catalunya et a été président de l´Institut Ramon Llull et de Viena Edicions. Actuellement, il dirige l’Agence Catalane du Patrimoine. Parmi les nombreux Prix qu’il a reçus, on peut citer le prix Carles Riba de Poésie et le Josep Pla de Narration. Certaines de ses œuvres ont été traduites en diverses langues
Œuvre poétique
Filtracions, Edicions 62, 2016 ; Promiscüitat, Proa, 2011 ; Angles Morts, Proa, 2007 ; Inútil Poesia, Olifante, 2002 ; Poètiques, UIB, 2002 ; Suite de Gelida, Proa, 2001 ; Boscos i ciutats, Columna, 1994 ; Les anelles dels anys, Proa,1991 ; Camins d’Eivissa, 1988 ; Palau d’hivern, Versal,1987
Alexis Descharmes
Né en 1977, il se forme au Conservatoire de Paris dans les classes de Michel Strauss et Philippe Muller, puis intègre en 1998 l’ensemble Court-circuit, au sein duquel il s’implique aux côtés de son directeur artistique Philippe Hurel. Parallèlement, il collabore régulièrement avec l’IRCAM et avec l’Ensemble Intercontemporain. En 2006 il rejoint l’orchestre de l’Opéra national de Paris, tout en poursuivant une activité soutenue dans le répertoire actuel. Il est le dédicataire d’une cinquantaine d’œuvres contemporaines, concertantes ou solistes.
Alexis Descharmes compte à son actif une cinquantaine d’enregistrements discographiques, en solo ou avec les ensembles cités plus haut, avec lesquels il s’est produit dans une trentaine de pays. Il a notamment enregistré, pour le label æon, l’œuvre pour violoncelle de Kaija Saariaho, l’œuvre pour violoncelle de Franz Liszt (Diapason d’Or de l’année 2007), une sélection de Lieder de Schubert, avec son fidèle partenaire Sébastien Vichard (ensemble intercontemporain), l’œuvre pour violoncelle de Klaus Huber (Grand Prix de l’académie Charles Cros) et, plus récemment, des albums monographiques consacrés aux œuvres pour violoncelle de Roger Reynolds (mode records), Philippe Hurel (motus) et Ricardo Nillni (l’empreinte digitale). Depuis janvier 2016, Alexis Descharmes a rejoint l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, en qualité de violoncelle solo. Alexis Descharmes est sponsorisé par la maison D’Addario, fabriquant de cordes (USA).
Ana Merino
(Madrid, 1971). Poète, dramaturge et théoricienne espagnole de la bande dessinée. Elle appartient à la Génération Poétique des années 2000. Diplômée en Histoire Moderne et Contemporaine de l’Université Autonome de Madrid, elle a réalisé un master à Columbus, Ohio et un doctorat à l’Université de Pittsburgh, où elle a écrit une thèse sur la bande dessinée en Amérique latine.
Elle est professeur et directrice du MFA d´écriture créative en espagnol à l’Université de Iowa à Iowa City.
Œuvre poétique
Preparativos para un viaje, Madrid, Rialp, 1995; 2edic Reino de Coderlia 2013. (Lauréate du XLVIII Prix Adonáis); Los días gemelos, Madrid, Visor, 1997; La voz de los relojes, Madrid, Visor, 2000; Juegos de niños, Madrid, Visor, 2003 (Prix Fray Luis de León); Compañera de celda, Madrid, Visor, 2006; Cell Mate (traduit en anglais par Elizabeth Polli), Harbor Mountain Press, 2007; Curación, Madrid, Visor, 2010 (Accésit Prix Jaime Gil de Biedma); Hagamos caso al tigre, Madrid, Anaya: Sopa de libros, 2010. Illustrations de Francesc Capdevila, alias Max; El viaje del vikingo soñador, Madrid, Santillana, 2015. Illustrations de Francesc Capdevila, alias Max; Los buenos propósitos, Madrid, Visor, 2015.
Aurélienne Brauner
Née en 1984, Aurélienne Brauner étudie au Conservatoire de Bordeaux dans la classe d’Etienne Péclard avant d’être admise à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, à seulement 14 ans, dans la classe de Philippe Muller, où elle obtient en 2003 ses prix de violoncelle et de musique de chambre avec la mention Très Bien à l’unanimité, et la bourse Feydeau de Brou Saint-Paul qui distingue les meilleurs instrumentistes issus du Conservatoire de Paris. Elle est également diplômée en 2010 de l’Université des Arts de Berlin. Tout au long de ses études, Aurélienne a bénéficié des conseils de grands interprètes, parmi lesquels Mstislav Rostropovitch, Gary Hoffman, Ralph Kirshbaum, Natalia Shakhovskaya à Moscou et Madrid.
Très vite attirée par le répertoire contemporain, elle enregistre dès 2005 un CD «Jeunes Solistes» consacré aux œuvres pour violoncelle seul du XXème siècle grâce au soutien du Mécénat Musical Société Générale et la Fondation Meyer.
Aurélienne a été lauréate de plusieurs concours internationaux et reçu de nombreuses récompenses : en 2000 le prix de l’Académie Maurice Ravel, en 2001 le prix d’interprétation du concours Lutoslawski à Varsovie et un prix spécial à Markneukirchen (Allemagne) en 2005. Elle remporte en 2004 l’une des trois bourses britanniques de la Yamaha Music Foundation à la Royal Academy de Londres. En 2007, elle est nommée «Révélation classique 2007» par l’Adami qui lui offre une tournée en France les deux années suivantes. En 2008, elle est «Découverte» du magazine Classica Répertoire en partenariat avec France Musique où elle est l’invitée de l’émission de Gaëlle Le Gallic. Pour récompenser le début de sa carrière musicale, l’Académie des Beaux-Arts lui a décerné en 2009 le Prix de la Fondation Simone et Cino del Duca, partagé avec David Guerrier, Antoine Tamestit et Karen Vourc’h. Elle est lauréate 2009 de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour la Vocation, promotion «Président de la République », en 2010 de la Fondation Oulmont (Fondation de France), en 2010-2012 de la Fondation d’entreprise Banque Populaire avec la pianiste Varduhi Yeritsyan. Elle a été sélectionnée en 2010 par «International Holland Music Session » pour la tournée des «New Masters on Tour». Elle a été demi-finaliste du concours Rostropovitch à Paris en 2009.
Comme concertiste, Aurélienne s’est produite aux Etats-Unis à New York et Ravinia, à Berlin, Kyoto, Santander, Verbier, à Paris au Théâtre du Châtelet et dans d’autres grandes salles parisiennes, à Aix-en-Provence, à la Roque d’Anthéron, aux côtés de grands interprètes comme Patrice Fontanarosa, David Grimal, Paul Katz, Jean-Guihen Queyras, Svetlin Roussev, François Salque, et sous la direction de Pierre Boulez. Comme soliste, Aurélienne a joué en 2011 avec l’orchestre de la Philharmonie de Baden-Baden et avec l’Orchestre national de Lille sous la direction de Laurent Petitgirard, pour la première de sa pièce «John Rabe». Ce concert a été retransmis sur France Musique et diffusé dans de nombreux pays européens. On l’a entendue avec les «Violoncelles Français» (Raphaël et Roland Pidoux, Eric-Maria Couturier, François Salque, Xavier Phillips, Emmanuel Gaugué), et en soliste avec l’Orchestre de violoncelles. Elle participe régulièrement à l’ensemble «Les Dissonances» dirigé par David Grimal. La compositrice Edith Lejet lui a dédié une œuvre pour violoncelle seul, qu’elle a créée Salle Cortot à Paris en 2012.
Elle donne également de très nombreux concerts en musique de chambre, notamment dans le cadre de festivals en France, en Suède, en Norvège et au Palazzetto Bru Zane à Venise.
Depuis février 2014, Aurélienne Brauner est de retour à Bordeaux et y occupe le poste de violoncelle solo de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine.Elle enseigne également le violoncelle et la musique de chambre au Pôle d’enseignement supérieur de musique de Bordeaux.
Elle joue un violoncelle de Nicolas-François Vuillaume de 1859.
Benoit Reiss
Benoît Reiss est né à Lyon en octobre 1976, un mardi de grande chaleur. Il a étudié la littérature à Lyon puis à Paris. Il a vécu plusieurs années au Japon. Il garde de ces années passées au Japon le goût des bains de sources chaudes et des soupes de riz “ochazuké”. Il garde aussi de ces années nippones le goût de ne pas parler trop de soi. Il habite maintenant en Haute-Loire. Il co-dirige aujourd’hui Cheyne éditeur. Ses trois derniers livres publiés sont Une nuit de Nata (éditions Esperluète, 2016) et L’Anglais volant (Quidam, 2017) et Le petit veilleur (Buchet Chastel, 2109).
Calise
Formée à la technique vocale par Henriette Chrisostome, Calise, a d’abord interprèté de la chanson française. Ses deux premiers disques, « Affaire de Temps » dédié à Danielle Messia (1995) et « Les Tambours de pluie », une création autour de textes inédits de Maurice Fanon (1997), ont été unanimement salués.
Après une tournée en Grèce et un séjour d’un an en Crète, Calise a créé un spectacle autour de l’œuvre du poète grec Yannis Ristsos, « Les petits poèmes de la patrie amère », écrits en déportation sous les Colonels et mis en musique par Mikis Théodorakis. Accompagnée par une guitare, mandoline, mandole et contrebasse, elle l’a présenté plusieurs fois en Grèce, Crète, à Céphalonie et dans le Caucase. Il a été l’objet de son troisième disque, paru en 2002, « Les petits poèmes de la patrie amère ».
Calise a également travaillé avec la Compagnie Le Grain (théâtre musical) et a participé à la création du « Danseur disparu » sur des textes de Valère Novarina au Centre Dramatique National d’Aquitaine.
Dans le cadre des « Scènes d’été en Gironde », elle a créé le spectacle « Poètes, vos papiers ! », centré sur les mots et les compositions de ces « enragés qui dérangent l’histoire », avec l’acteur Térence Denobili sur une mise en scène de Fabrice Eberhard.
Sollicitée par la collection « Poètes et Chansons (EPM) », elle a collaboré au disque consacré à Jean Richepin paru en 2005 dans lequel elle interprète plusieurs de ses textes.
Calise a participé en tant que soliste au spectacle du « Canto General » (Pablo Neruda/Mikis Théodorakis) au Scenith d’Albi en 2009, créé par Rodolfo Lahoz, puis à la symphonie chorale « EMES » créée par Maria Luisa Macellaro La Franca également avec les « Polyphonies d’Eysines » (création 2013 et 2014).
Son dernier spectacle grec, « Rue des rêves », permet de découvrir l’œuvre immense du grand compositeur, fabuleux mélodiste, Manos Hadjidakis. Il a été présenté lors d’une manifestation de soutien à Amnesty international et tout récemment de solidarité avec le peuple grec. L’album de ce spectacle est paru au printemps 2017.
Capitaine Alexandre (Marc Alexandre Oho Bambe)
Poète slameur et romancier, Marc Alexandre Oho Bambe dit Capitaine Alexandre sème des notes et des mots, de résistance et de paix, de mémoire et d’espoir.
Être écrivant au tempo du cœur, il inscrit ses poèmes et ses pas dans ceux essentiels, de ses guides à penser et professeurs d’espérance : sa poésie chante les possibles, le don de soi, l’amour et la révolte, la quête de l’humain, « rien que l’humain » et le refus radical de vivre « les bras croisés en l’attitude stérile du spectateur »
Il a publié six livres : ADN (Afriques Diasporas Négritude), Le Chant des possibles (récompensé par le Prix Fetkann de poésie et le prix Paul Verlaine de Poésie de l’Académie Française en 2015), Résidents de la République (essai écrit en « état d’urgence » en 2016) aux Editions La Cheminante et De terre, de mer, d’amour et de feu (en 2017) aux éditions Mémoire d’Encrier. Son premier roman, Diên Biên Phù (récompensé par le prix Louis Guilloux 2018) est paru en mars 2018 chez Sabine Wespieser éditeur, en même temps que son nouveau recueil de textes Ci-gît mon cœur (Ed. La Cheminante).
Membre fondateur du Collectif On A Slamé Sur La Lune, Capitaine Alexandre est également chroniqueur (Africultures, Mediapart, Le Nouveau Magazine Littéraire) et intervenant en milieu scolaire et universitaire où il propage auprès des jeunes le respect et le sens, l’essence de la vie curieuse de l’Autre et de l’existence libre, affranchie des dogmes et des extrêmes.
Marc Alexandre Oho Bambe a été fait Chevalier de l’Ordre National du Mérite par décret présidentiel du 2 mai 2017.
Capitaine Alexandre slame ses textes et chante les possibles sur les scènes du monde entier.
Pour plus d’informations : www.capitainealexandre.com
Cécile Rouveyre
Cécile Rouvière commence ses études de violon au Conservatoire d’Aix-en-Provence avant d’entrer dans la classe de R. Gendre à Versailles où elle obtient un Premier prix de violon et un Prix d’honneur de musique de chambre, à l’unanimité.Elle est reçue à l’Académie de l’Orchestre où elle travaille avec les solistes de l’Orchestre de Paris, et obtient un Certificat à l’unanimité avec félicitations. En 1986, elle devient membre de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine et se perfectionne parallèlement auprès de R. Daugareil en cycle professionnel.Passionnée de musique de chambre, Cécile Rouvière a fait partie du Quatuor Euterpe et de différents ensembles à Paris avant de participer aux concerts des formations solistes de l’ONBA.En 2001, elle est nommée Second soliste du Quatuor de l’ONBA devenu Quatuor de Bordeaux.Cécile Rouvière est musicienne de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine.
Cécile Rouvière joue un violon italien façonné de parties du luthier de Bologne Guidantus (1687-1760).
CharlÉlie Couture
Né à Nancy en 1956, diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts avec une thèse de fin d’études qui s’intitule Polymorphie de l’esprit, CharlÉlie Couture est un artiste pluridisciplinaire qui s’inscrit dans le courant “multiste” dont il est un des fondateurs et théoriciens.
Son œuvre est un voyage conceptuel autour de la question de l’Existence, ou « comment se définir entre le conscient identifié et l’émotionnel inconscient. » CharlElie poursuit une recherche autour de “l’Art Total”, cherchant des connexions entre les différentes formes d’expression que sont l’Écriture, l’Image et la Musique.
Créateur prolifique, voire même hyper productif, CharlElie Couture peint, dessine, photographie, chante, compose de la musique, écrit… Il a publié une quinzaine d’ouvrages de réflexions, dessins et photo, enregistré 25 albums et fait plus de 1500 concerts à travers le monde sur les 5 continents, composé une vingtaine de musiques de films, dont Tchao Pantin, La salle de bains, La petite amie d’Antonio, L’appel du loup…
Ses peintures, photos et dessins sont régulièrement exposés en France, en Belgique, en Suisse, aux États-Unis.
Christian Garcin
Ecrivain, poète, essayiste, traducteur, Christian Garcin est né à Marseille en 1959. Il a exercé divers emplois et a beaucoup voyagé. En 1992 il envoie son premier texte, Vidas, à Jean-Bertrand Pontalis chez Gallimard, qui le publie aussitôt dans sa collection L’un et l’autre.
Par la suite il publie des nouvelles, des poèmes, des essais, mais c’est avec son premier roman Le Vol du pigeon voyageur, paru en 2000, qu’il accède à un plus large public.
Son œuvre protéiforme est constituée de romans (Selon Vincent, 2014 ; Des femmes disparaissent, 2011; La Piste mongole, 2009…), de recueils de nouvelles (La neige gelée ne permettait que de tout petits pas, 2005), de poèmes (Les Cigarettes, 2000; Pierrier, 2003), d’essais sur la peinture et la littérature (Piero ou l’Equilibre, 2004 ; Borges, de loin, 2014), de livres pour la jeunesse (Aux bords du lac Baïkal, 2011), de carnets de voyage (Du Baïkal au Gobi, 2008 ; Carnet japonais, 2010) et de quelques autres livres, inclassables (lexiques, fictions biographiques, évocations littéraires ou picturales). Il a aussi publié un livre de photos, Le Minimum visible (2011), aux éditions Le Bec en l’air.
Il reçoit en 2012 le Prix Roland-de-Jouvenel de l’Académie Française pour son roman Des femmes disparaissent et le Prix Roger-Caillois pour l’ensemble de son œuvre, à l’occasion de la parution de son essai Borges, de loin.
En 2018, avec Éric Faye, il part Dans les pas d’Alexandra Neel – Du Tibet au Yunnan.
Emmanuel François
Emmanuel François s’est déjà produit dans une quinzaine de pays d’Europe, ainsi qu’aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, au Japon, à Taïwan, à Hong-Kong, en Israël, en Equateur… Il mène une intense carrière de concertiste, se produisant en récital, en musique de chambre, en soliste ou au sein d’ensembles renommés.
Il est l’altiste du Quatuor Van Kuijk, avec lequel il se produit dans les plus prestigieuses salles (Philharmonie de Berlin, Wigmore Hall, Concertgebouw d’Amsterdam, Tonhalle de Zürich, Conzerthaus de Vienne, Théâtre des Champs-Elysées, Philharmonie de Paris…).
Ancien soliste à l’orchestre de l’opéra de Marseille, il est invité à collaborer en tant que soliste au sein de l’orchestre national du Capitole de Toulouse, l’orchestre national de Montpellier, l’orchestre de l’opéra national de Lyon, l’orchestre philharmonique de Strasbourg, l’orchestre philharmonique de Monte-Carlo, l’orchestre d’Auvergne, l’orchestre de l’opéra de Sydney, l’orchestre de chambre du Luxembourg, l’Australian Chamber Orchestra, l’Ensemble Intercontemporain…
Emmanuel François a étudié le violon auprès de Marie-Annick Nicolas à la HEM de Genève et l’alto au CNSMD de Lyon, auprès de Jean-Philippe Vasseur en Master et Françoise Gnéri en 3ème cycle (Artist Diploma). Il a également eu l’occasion de se perfectionner auprès d’Antoine Tamestit, Yuri Bashmet, Tatjana Masurencko, Atar Arad et Thomas Riebl.
Il est par ailleurs lauréat des concours internationaux Wolfgang Märschner (Allemagne) et Beethoven Hradec (Rép. Tchèque).
Titulaire du Certificat d’Aptitude, Emmanuel François enseigne au Conservatoire de Bordeaux et au Pôle d’Enseignement Supérieur Musique et Danse (PESMD) de Bordeaux Aquitaine.
Éric Poindron
Éric Poindron est éditeur (après avoir créé les éditions Le Coq à l’âne, il dirige pour Le Castor Astral la nouvelle collection « Curiosa & cætera »), écrivain (Actes Sud, Flammarion, L’Épure…) et critique littéraire (France 3, Radio France, Le Magazine des livres, Le Magazine du Bibliophile, etc.). Il se passionne, entre autres, pour les auteurs mineurs et les coulisses de la littérature. Il anime au quotidien un cabinet de curiosités en ligne.
Il est également écrivain et a notamment publié Belles étoiles. Avec Stevenson dans les Cévennes (Flammarion, 2001), Comme un bal de fantômes (Le Castor Astral, 2017) et L’ombre de la girafe (Bleu autour, 2018).
Esther Zarraluqui
(Barcelone, 1956). Diplômée en Philologie Hispanique et enseignante, elle a fait partie du comité de rédaction de la revue BarcelonaPoesía080.
Œuvre poétique
Ahora, quizás, el juego, Ed. Noega, 1982); Cobalto, DVD, 1996; les cahiers El extraño, Café Central, 2000; Visitas, Els ulls de Tiresies, 2004; El fruto oscuro, El toro de barro, 2005, avec des poèmes qui seront ensuite intégrés à Dónde, DVD, 2006. Dans le livre Peces que duermen, Ed. Consulta, 2012, ses poèmes dialoguent avec les sculptures de Jordi Roura. Son dernier recueil est intitulé Cerca, Ed. Trea, 2017.
Farouk Mardam-Bey
« Grand connaisseur de la culture et de la littérature arabe » selon Télérama, est un éditeur, historien, traducteur et essayiste franco-syrien né à Damas en 1944 et vivant en France depuis 1965. Diplômé en droit et sciences politiques, il est durant quatorze ans bibliothécaire à l’Institut national des Langues et Civilisations orientales. De 1989 à 1995, il dirige la bibliothèque de l’Institut du Monde arabe, dont il est également conseiller. Depuis leur achat par Actes Sud en 1995, il est également directeur des éditions Sindba, consacrée pour l’essentiel à la poésie arabe, classique et contemporaine.
Frank Balandier
Franck Balandier est né en 1952 à Suresnes. Son père était cadre à la SNCF, sa mère femme au foyer. Il grandit à Paris, où il vit encore aujourd’hui.
Il publie son premier poème à l’âge de 14 ans, dans la revue Première Chance.
Après une adolescence turbulente et des études littéraires et cinématographiques qui le destinent plutôt à devenir enseignant, il préfère se tourner vers l’éducation en milieu pénitentiaire. À Fleury-Mérogis, il se lie d’amitié avec un autre éducateur, Patrick Chamoiseau, avec lequel il se découvre des affinités d’écriture.
Durant son passage à Fleury-Mérogis (1979-1982), il conçoit et anime, avec un groupe de détenus, la première radio diffusée en milieu carcéral (Radio D2). Ce canal interne connaît rapidement un large succès qui lui permet d’inviter de nombreux artistes et journalistes.
Puis, il devient successivement formateur dans une école de travail social, vidéast, chef d’un bureau de presse, responsable de communication, avant d’exercer en tant que directeur pénitentiaire d’insertion et de probation. Il coordonne alors l’offre culturelle et sportive, la formation professionnelle et le travail pour les personnes détenues en Île-de-France.
Parallèlement, il continue d’écrire. Son premier roman paraît en 1988.
Fred Léal
Né en 1968, Frédéric Léal a fait ses études de médecine à Bordeaux. Il exerce la médecine générale dans le Sud-Ouest.
A commencé à publier des critiques littéraires rédigées sous une forme narrative (des « récits-critiques ») diffusés pour l’essentiel dans les revues Action Poétique et CCP, avec lesquelles il collabore régulièrement. Après plusieurs publications en revues (Général des Citram, Patin & Couffin, Java, Les Taches blanches, If, Ec/arts, Issue…), il collabore avec les éditions de l’Attente à Bordeaux et les éditions P.O.L à Paris.
Jean-Pierre Nercam, Gérard Hello, Michel Dedieu
Jean-Pierre Nercam (metteur en scène, récitant, Fartov Studio théâtre, Théâtre de la Source) et Gérard Hello (musicien, compositeur, guitare et oud) collaborent depuis le siècle dernier et ont produit des lectures musicales nombreuses, entre autres des poèmes de Nazim Hikmet (Marché de la poésie, 2010) et Poèmes d’Aragon (Théâtre en miettes, 2012).
Ils se sont associés à un troisième personnage, Michel Dedieu (musicien, guitare et saz) pour une lecture de poèmes d’Ali Ahmet Saïd Esber, alias Adonis. Ce spectacle, intitulé « Les Chars de l’Exil », a été créé au Théâtre du Cerisier en novembre 2018.
Les poèmes d’Adonis, écrits avant les événements contemporains de Syrie (le poète est syrien, émigré au Liban, puis en France), entrent de manière troublante en résonance avec cette actualité.
Gonzalo Hermo
(Taragoña, Galicia, 1987). Diplômé en Philologie galicienne et professeur de langue et de culture à l’Université de St Jacques de Compostelle.
Œuvre poétique
A publié les recueils Crac, Barbantesa, 2011, Prix «Xuventude Crea» de la Xunta de Galícia, et Celebración (Apiario, 2014). Il a reçu, pour ce libre, le Prix de la Crítique galicienne et le Prix National de Jeune Poésie Miguel Hernández. Il a collaboré aux anthologies de poésie galicienne contemporaine Como cantan las piedras (Isla Negra, Puerto Rico, 2012) et NOVAS de poesía (Fondation Uxío Novoneyra, 2014). En novembre 2018, il a reçu le XVIème Prix de Poésie Afundación, attribué par le Centre PEN de Galice pour son oeuvre A vida salvaxe.
Ismael Ramos
(Picota, Mazaricos, Galice,1994)
Œuvre poétique
Hábitat/Interferencias, Concello de Outes, 2013, édition non vénale ; Plaquette.
Os fillos da fame, Xerais, 2016; Lumes, Apiario, 2017.
Œuvres collectives
Sentimentalismo. Antoloxía de referencia. Etapa de expansión (Editorial Bubela, 2013).6 poèmes 6. Hommage à Federico García Lorca (Biblos Clube de Lectores, 2015). No seu despregar (Apiario, 2016). Antoloxía da poesía galega próxima (ed. bilingüe, Chan da Pólvora / papeles mínimos, 2017). Poetízate. Antoloxía da poesía galega (Xerais, 2018, 15ª edición).
Prix Fervenzas Literarias au meilleur livre de poésie 2016 pour Os fillos da fame (2017), Prix Fervenzas Literarias au meilleur livre de poésie 2017 pour Lumes (2018) et Prix Fervenzas Literarias au meilleur auteur de l’année 2017 (2018).
Jean-Baptiste Para
Né à Paris en 1956, ayant suivi des études de langues et de lettres classiques, Jean-Baptiste Para est poète, traducteur et critique d’art.
De 1994 à 2004, il a animé avec André Velter l’émission Poésie sur parole diffusée sur France Culture.
Rédacteur en chef de la revue littéraire Europe où il a débuté en 1980 comme chroniqueur des arts et secrétaire de rédaction, il dirige aux Éditions Cheyne la collection D’une voix l’autre consacrée à la poésie traduite.
Il a publié plusieurs recueils de poésie, des essais et des traductions ainsi que plusieurs poèmes en revue (Neige d’août, le Mâche Laurier, Action Poétique).
Il est membre du conseil littéraire de la Maison des Ecrivains Etrangers et des Traducteurs (MEET) et siège depuis 2008 au jury du prix Laure-Bataillon.
Jean-Baptiste Para est lauréat du Prix Nelly Sachs et du Prix Laure Bataillon. Il a reçu le prix Apollinaire en 2006 pour son recueil La Faim des ombres (Obsidiane). Pour lui, écrire de la poésie, c’est aller vers l’inconnu, l’inconnu de soi, l’inconnu du monde, c’est une façon de cheminer à l’infini vers sa propre humanité.
Ses poèmes ont été traduits dans plusieurs langues (chinois, japonais, espagnol, italien, persan…) et il a lui-même traduit en français de nombreux poètes italiens, indiens ou russes.
Jean-Claude Pinson
Né en 1947 près de Nantes dans une famille de cheminots Jean-Claude Pinson est poète, philosophe, essayiste et théoricien.
Après des études de Lettres en Sorbonne et de premiers essais poétiques dans la mouvance du groupe “Tel Quel”, il s’engage dans le militantisme “maoïste” version “marxiste-léniniste” pendant une quinzaine d’années, ce qui le tient éloigné de la philosophie et de la littérature. Il y revient sur le tard « résolu à conjuguer l’invitation de Rimbaud à “changer la vie” et l’appel de Marx à faire de la philosophie une arme en vue de la transformation du monde. »
Il vit à Nantes, où il a longtemps enseigné la philosophie de l’art à l’Université. Il a été élu au conseil d’administration de la Mel en juin 2017.
Jean-Paul Michel
Né en Corrèze en 1948, Jean-Paul Michel est poète, critique littéraire, essayiste et éditeur. Il est agrégé de philosophie. Il a d’abord publié sous le nom de Jean-Michel Michelena puis, sous le sien propre à partir de 1992. En 1975, il a créé les éditions William Blake & Co dont il assure depuis lors la direction littéraire et avec lesquelles, outre ses propres recueils, il a publié de nombreux ouvrages de poésie, philosophie, esthétique, qu’il s’agisse d’œuvres classiques ou contemporaines.
De 1982-1986, il assure la publication posthume de trois volumes d’Écrits sur l’art et pensées détachées de Jean-Marie Pontévia.
A partir de 1997, ses poèmes et ses Ecrits sur la poésie ont été rassemblés en quatre volumes aux éditions Flammarion dans la collection dirigée par Yves di Manno. Son œuvre poétique est traduite en plusieurs langues.
De 1999 à 2007, il collabore régulièrement à la Nouvelle revue française.
En 2000, Jean-Paul Michel rencontre Yves Bonnefoy, dont William Blake and Co. publiera une dizaine de titres, et avec qui il gardera des relations de travail et d’amitié continues jusqu’à la fin de sa vie.
En 2018, il a publié chez Verdier Correspondances qui recueille ses échanges épistolaires avec son ami d’enfance Pierre Bergounioux de 1981 à 2017.
Jean-Quentin Châtelain
Né en 1959, le comédien suisse Jean-Quentin Châtelain s’est formé au Cours d’Art Dramatique de Genève, puis au Théâtre National de Strasbourg, avant d’enflammer les scènes francophones dans une cinquantaine de spectacles. Si l’acteur est de la race des monstres de la scène, c’est dans ses spectacles en solitaire qu’il atteint des sommets, laissant le spectateur ébloui et bouleversé.
Jean-Quentin Châtelain est l’un des comédiens les plus fascinants de notre époque. Il a travaillé avec de nombreux metteurs en scène tels que Joël Jouanneau, Alain Françon ou Claude Régy. Dernièrement, on le retrouve à Paris au Théâtre de l’Œuvre dans Gros-Câlin de Romain Gary (Émile Ajar) mis en scène par Bérangère Bonvoisin.
Jérome Sanson
Après des études théâtrales et chorégraphiques, Jérôme Sanson s’oriente dans un travail d’expression en lien avec des textes fondateurs.
Artiste alliant la voix et le geste, il s’intéresse au langage rythmé du corps théâtral incarné.
Aintzane Galardi
(Oiartzun, 1969) est la première femme à avoir remporté le Prix de poésie Ville de Pampelune, en basque. Le jury a salué la fluidité et l´utilisation de la langue basque de son oeuvre Epaimahaiaren erabakia, qui a remporté le prix.
Elle a obtenu de nombreux Prix au long de sa trajectoire poétique tels que le Prix Felipe Arrese Beitia en 2004 et en 2006, et en 2014 le VIIème Concours de Poésie Blas de Otero.
Œuvre poétique
Itoti urdinaren azpian, Euskaltzaindia, 2005; Zirrikituak, Euskaltzaindia, 2007; Mendafin usaineko iluntzeak, Erein, 2015; Hegodun Poemak, Denonartean, 2018.
Julien Delmaire
Né en 1977, Julien Delmaire est poète, slameur et romancier. Plusieurs de ses poèmes ont été traduits en anglais, en espagnol, japonais en allemand et en italien. Depuis plus de quinze ans, il multiplie les performances poétiques sur scène, un peu partout dans le monde. Julien Delmaire encadre de nombreux ateliers d’écriture dans les établissements scolaires, en hôpital psychiatrique, en milieu carcéral, ainsi que dans les bibliothèques et les médiathèques. Son premier roman « Georgia », publié aux éditions Grasset, a remporté le Prix de la Porte Dorée. En 2016, il publie « Frère des Astres » qui reçoit le prix Spiritualités d’Aujourd’hui puis, en 2017, « Minuit, Montmartre » toujours chez Grasset.
Loïc Richard
Comédien, mime, metteur-en-scène, récitant, Loïc Richard est un artiste aux multiples facettes.
Après avoir participé à différents projets en tant que comédien, il intègre en 2010 l’Académie Internationale des Arts du Spectacle dirigée par Carlo Boso, maître de commedia dell’arte formé auprès de Giorgio Strehler. Il s’y forme à de nombreux arts de la scène : théâtre, chant, danse, mime, escrime, jeu masqué…
En 2013 il fonde avec Aurélie Lepoutre la Compagnie de l’Alouette, afin de défendre un théâtre pluridisciplinaire, populaire et exigeant, autour de différentes créations jeune public, de théâtre classique ou de textes contemporains : Casse-Noisette et la Princesse Pirlipat, L’Amour Médecin, En-Quête…
Il écrit et interprète une nouvelle version du Carnaval des Animaux de Saint-Saëns, présentée avec l’Orchestre national Bordeaux-Aquitaine sous la direction de Marc Leroy-Calatayud en décembre 2017, et repris en tournée.
Artiste bordelais, particulièrement attiré par les liens entre théâtre et musique, il participe à de nombreux concerts ou spectacles musicaux : Pierre et le Loup avec l’Orchestre National Bordeaux-Aquitaine sous la direction de Pierre Dumoussaud, Der Schauspieldirektor de Mozart avec l’ensemble Opera Fuoco sous la direction de David Stern, Les Sept Dernières Paroles du Christ de Haydn avec le Quatuor Kaplan, Enoch Arden de R. Strauss avec Paul Daniel (directeur musical de l’Opéra de Bordeaux), Mes 300 Premières Années avec le violoncelliste Alexis Descharmes…
Il est également membre de l’association des Donneurs de Voix, pour laquelle il enregistre nouvelles et romans au bénéfice des personnes mal-voyantes.
Leire Bilbao
(Ondarroa, 1978). Diplômée de l’Université de Deusto en Droit économique, elle a collaboré avec plusieurs médias, tels que Radio Euskadi, Deia et Berria. Depuis toute petite elle a des liens avec le milieu du versolarisme; après avoir arrêté de participer aux championnats de versolaris (aussi bien sur la scène qu’en tant que rédactrice de vers), elle décide des thèmes et anime les séances de discussions dialectiques dans les championnats. Elle a écrit des recueils de poèmes pour adultes et pour le jeune public.
Œuvre poétique :
Ezkatak, Ed. Susa, 2006; Scanner, Ed. Susa, 2011; Piztipoemak eta beste xomorro batzuk y Xomorropoemak eta beste piztia batzuk, Ed. Pamiela, 2016.
Prix Lizardi, 2017 et Prix Euskadi de Littérature jeunesse en basque en 2016.
Nafissatou Dia Diouf
Écrivaine et chroniqueuse, Nafissatou Dia Diouf est présentée par ses pairs comme l’une des valeurs sûres de la nouvelle littérature sénégalaise. Son univers littéraire est ancré dans une Afrique contemporaine vivante et colorée. Très éclectique dans ses thématiques comme dans les genres explorés, de la poésie à la nouvelle en passant par la littérature jeunesse et les textes de chansons, sa production lui a valu plusieurs distinctions nationales et internationales. Elle a publié « La maison des épices » aux éditions Mémoire d’encrier.
Rodney Saint-Éloi
Poète, écrivain, essayiste, éditeur, né à Cavaillon (Haïti), Rodney Saint-Eloi est l’auteur d’une quinzaine de livres de poésie, dont Je suis la fille du baobab brûlé (2015, finaliste au prix des Libraires, finaliste au Prix du Gouverneur général), Jacques Roche, je t’écris cette lettre (2013, finaliste au Prix du Gouverneur général). Il dirige plusieurs anthologies. Il a publié Haïti Kenbe la! en 2010 chez Michel Lafon (préface de Yasmina Khadra). Pour la scène, il a réalisé plusieurs spectacles dont Les Bruits du monde, les Cabarets Roumain, Senghor, Césaire, Frankétienne. Il est l’auteur de l’essai Passion Haïti (Septentrion, 2016). Lui a été décerné le prestigieux prix Charles-Biddle en 2012. Il a été reçu en 2015 à l’Académie des lettres du Québec. Il dirige la maison d’édition Mémoire d’encrier qu’il a fondée en 2003 à Montréal.
Suzanne Doppelt
Après des études de philosophie et quelques années d’enseignement, Suzanne Doppelt se tourne vers la photographie, avec un travail toujours étroitement associé à la littérature.
Membre du comité de rédaction de la revue Vacarm, elle dirige la collection Le rayon des curiosités chez Bayard et dirige avec Pierre Alferi la revue littéraire Détail qu’elle a fondée avec ce dernier.
Elle a notamment publié aux éditions P.O.L Quelque chose cloche (2004), Le Pré est vénéneux (2007) et aux éditions Inventaire / Invention Le monde est beau, il est rond (2008).
Teresa Colom
(La Seu d’Urgell, 1973). Diplômée en Sciences Economiques, elle a d’abord exercé dans le milieu des finances. En 2004, elle se lance dans l´écriture. Elle a reçu le Prix Grandalla de Poesia del Cercle de les Arts i de les Lletres d’Andorre (2000).
Œuvre poétique
On tot és vidre, Pagès Editors, 2009; Elegies del final conegut, 2005 Abadia Editors; On tot és vidre, Pagès Editors, 2005; La meva mare es preguntava per la mort, Pagès Editors, 2012.
Tristan Liehr
Né en 1989, diplômé à l’âge de 15 ans de cinq Premiers Prix (violon, musique de chambre, …) au CRR de Saint-Maur, Tristan Liehr poursuit ses études de violon au Conservatoire de Paris dans la classe de Florin Szigeti, puis à la Schola Cantorum auprès de Jean Lénert, avant de partir se perfectionner au CNSM de Lyon dans la classe de Vladimir Nemtanu et Kazimierz Olechowski, dont il sort avec un Master mention Très Bien en 2014.
Très vite passioné par l’orchestre, il intègre dès 2011 le prestigieux Gustav Mahler Jugendorchester fondé par Claudio Abbado, puis désireux d’approcher le répertoire contemporain, il rejoint en 2013 l’orchestre de l’Académie du Festival de Lucerne dirigée par Pierre Boulez.
Alors à peine âgé de 25 ans, son expérience est déjà considérable puisqu’il a eu l’opportunité de se produire dans de très nombreuses grandes salles de concert à travers le monde (Concertgebouw à Amsterdam, Royal Albert Hall et Barbican Centre Hall à Londres, Opéra de Dresde, Théâtre des Champs Elysées à Paris, Grosses Festspielhaus de Salzbourg, KKL de Lucerne, Philharmonie de Madrid, Musikverein de Vienne, Megaron à Athènes, Suntory Hall à Tokyo, Shirakawa Hall de Nagoya, Symphony Hall d’Osaka, …), sous la direction de célèbres chefs d’orchestre (Sir Colin Davis, William Christie, Daniele Gatti, Emmanuel Krivine, …).
Il donne également régulièrement des concerts en musique de chambre, notamment dans le cadre de festivals comme le festival Messiaen (La Grave au pays de La Meije), le festival de Vivoin (Sarthe), le festival de musique de Byblos (Liban), ainsi que dans de nombreuses salles de concert (salle Molière à Lyon, Grand Théâtre de Bordeaux, Opéra de Lyon, …). Ses prestations lui valent d’être rapidement remarqué par les critiques spécialisées :
« Virtuose et contrôlé, le jeu de Tristan Liehr interpelle pas sa « propreté », son assise et un flegme impressionant. » – site Anaclase (2013)
En 2013 il rejoint les rangs de l’Orchestre de l’Opéra National de Lyon comme violon tuttiste titulaire, avant d’occuper depuis septembre 2015 le poste de Premier Soliste des seconds violons à l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine.
Tristan joue un violon de Claude Pierray de 1716.
Ziad Ben Youssef
Pour ce joueur de oud l’intérêt et l’apprentissage de cet instrument a débuté dans sa Tunisie natale auprès de quelques maîtres locaux qui l’ont initié au monde du « Maqam oriental », fondement de la musique orientale au sens le plus large (Héritage égyptien, irakien, turc, arménien…).
Sa culture musicale a été forgée à l’écoute de frères Bashir, Ali Sriti, Farid Ghosn, Anouar Brahem, Saliha, Manolo Sanlucar, Sabicas et bien d’autres… Depuis, il cherche sans cesse à développer un parcours personnel lui permettant d’élargir les frontières de son instrument, sa réflexion porte essentiellement sur les musiques improvisées et la signification des traditions aujourd’hui.
Il développe à l’heure actuelle une musique qui se nourrit des influences flamenca, des musiques de l’Europe de l’est, des musiques contemporaines. Mais l’univers musical éclectique de ce joueur de oud l’invite irrésistiblement à explorer les liens subtiles qui relient la musique, le théâtre et la poésie (participation à des projets de théâtre et Workshops autour « des milles et une nuits » avec le metteur en scène Anglais Tim Supple, et autour de « Saleté » de Robert Schneider avec le metteur en scène Algérien Rida Belghiat, rencontre dans le cadre du projet « Alkamanjati » de comédiens majeurs comme Bjurn Sundquist du Norvège ou Mohamed Bakri de Palestine, plusieurs projets autour ou avec de nombreux poètes comme Pilar Gonzalez España, Mahmoud Darwish, Hallej, Ibn alfarid etc)… et le cinéma (bande son sur le film de Alexandre Medvidkine, la bande originale du film « le tombeau des amants » à l’auditorium du Louvre, Projet « Alkamandjati » autour du film de Marco Dinoi joué dans 9 pays, notamment à l’Auditorium de Rome en Italie…).
Amandine Monin
Amandine Monin est comédienne, poète et performeuse. Elle a participé aux séminaires de poésie action de Serge Pey, fréquenté les scènes slam et a passé un diplôme universitaire en ateliers d’écriture. À Pau elle a créée le label “Les ateliers du dire-dire” de promotion des écritures contemporaines. Elle travaille actuellement pour l’association “Mi-Marge” qui organise des chantiers d’écritures littéraires. Elle a écrit son premier monologue pour le théâtre en 2001, puis plusieurs performances ont vu le jour sur scène. Publications de nouvelles et de poèmes dans des revues ou ouvrages collectifs papier ou numériques et dans des livres d’artistes.
Amandine Monin a reçu en 2017 le prix Vargaftig récompensant un premier manuscrit de poésie, édité par Jacques Brémond