16e
Marché de la poésie
du 2 au 15 mars 2015
Lieux :
Sous la Halle des Chartrons à Bordeaux
A la Librairie Olympique
Dans les commerces du quartier des Chartrons
Objectifs :
L’Association Culturelle du Marché des Chartrons organise le 16e
Marché de la Poésie dans le cadre du Printemps des Poètes.
Comme chaque année, son ambition est d’apporter la poésie aux publics les plus divers par les moyens et les supports le plus variés : lectures, théâtre, performances, musique, chant, danse, vidéo…
« L’insurrection poétique »
Printemps des Poètes 2015 sous le parrainage de l’acteur
Jacques Bonnaffé
André Velter,
Poète, essayiste, homme de radio et grand voyageur nous fait l’amitié d’accompagner et de parrainer cette 16° édition du Marché de la Poésie de Bordeaux.
« J’en veux à mes poèmes qui ne t‘ont pas sauvé. »
Ce vers extrait d’Elégie, donne une idée du pouvoir qu’André Velter accorde à la poésie.
Il peut dire avec Aimé Césaire
« Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche et ma voix la liberté de celle qui s’affaissent au cachot du désespoir. »
Ses amitiés avec les poètes Adonis, Mahmoud Darwich, Juan Gelman et ses interventions poétiques dans de nombreux pays témoignent aussi de sa volonté « de changer et d’enchanter le monde. »
André Velter est né le 1er février 1945 à Signy-l’Abbaye dans les Ardennes. Ses poèmes sont traduits dans une trentaine de langues. Il a reçu de nombreux prix littéraires dont le « Mallarmé » en 1990 pour L’Arbre-Seul (« le livre le plus tonique depuis Alcools d’Apollinaire », selon Alain Borer) et le Goncourt/Poésie en 1996. Responsable de la collection de poche Poésie/Gallimard, il crée, avec Jack Lang, Le Printemps des Poètes, en 1999, et en assure la direction artistique pendant deux ans. À Reims, il participe à la programmation du festival À scène ouverte, et organise des soirées consacrées à François Cheng, Adonis et Juan Gelman à la Maison de la Poésie de Paris.
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Allô ! Ne quittez pas, s’il vous plaît… la poésie
Permanence de poèmes téléphonés.
Du 9 au 14 mars 2015, de 07h à 20h, une ligne téléphonique avec un lecteur en direct pour entendre des œuvres des poètes invités, des classiques du répertoire ou quelques inédits contemporains.
Plus de détails et inscription très prochainement.
Exposition de dessins d’Ernest Pignon-Ernest
Du 13 au 15 mars, la galerie Éponyme (3, rue Cornac, 33000 Bordeaux) exposera des dessins d’Ernest Pignon-Ernest aimablement prêtés par l’auteur.
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Programme détaillé
Samedi 7 mars
11h00 – Bibliothèque Flora Tristan
(1 place d’Armagnac, 33800 Bordeaux)
Claire Massart et Brigitte Giraud,
lectures de poèmes et rencontre avec le public.
20h30 – Halle des Chartrons
Soirée jazz et littérature
« Quatre boules de Jazz : Nougasongs » d’Yves Charnet
à l’initiative de Xavier Daverat
Lectures : Patrice Bornand
Accompagnement musical : Francis Fontes, Philippe Valentine, Dominique Bonadei
« Le chanteur Nougaro
J’aurai littéralement été habité. Cet enchanteur de ma jeunesse dans les cordes. J’aurai vraiment été à la merci de cette voix. Fasciné par ses gestes lyriques. Ce boxeur frappait à l’âme. Comme d’autres au ventre. Ce boxeur de syllabes vous touchait, en chantant, à cet endroit où c’est pareil. L’âme, le ventre. Il n’y allait pas de main morte. Quatre boules de jazz. J’ai fini par mélanger toutes les nougasongs du bluesman. Pot pourri de mes proses rongées de rimes. Serai-je parvenu, dans ce livre, à capter la fréquence-Nougaro. Sa pensée soufflée jusque dans mes plus intimes fibres. « Mon seul chanteur de blues » n’est pas mort. Son alchimie du verbe swingué. Le lyrisme est une fête. Rimes ou prose. » (Yves Charnet, Quatre boules de jazz : nougasongs, Editions Alter Ego, 25-11-2014)
Entrée : 8 €
Étudiant : 5 €
Né le 6 février 1962 à Nevers, Yves Charnet est écrivain et critique. Ancien élève de l’ENS-Ulm (1983), il est depuis 1996 responsable des enseignements de culture générale à SUPAERO (Toulouse). Spécialiste de la poésie moderne de Baudelaire à nos jours, il intervient régulièrement dans des colloques et des revues. Prosateur, il s’est engagé depuis son premier livre, Proses du fils (1993, puis 2002 dans la collection de poche La Petite Vermillon) dans une œuvre autobiographique aux confins de la prose et de la poésie. Depuis 1991 il développe, principalement aux côtés des comédiens Denis Podalydès et Jacques Bonnaffé un travail de « mise en voix » de ses proses. Ont également paru à La Table Ronde : Rien, la vie (1994) ; Cœur furieux (1998) ; Mon amour (2001) ; Petite chambre (2005) et Lettres à Bautista (2008). En 2012, il a publié, au Diable Vauvert, Miroirs de Julien L et en 2013, aux éditions de la Table ronde, La tristesse durera toujours.
« Yves Charnet a une allure bonhomme, des doigts d’enfant (boudinés), a fait Normale Sup’, réside à Toulouse et vit des mots. Ceux des poètes : Baudelaire, Rodanski (pour n’en citer que deux). Ceux des chanteurs : Serge Lama, Claude Nougaro (pour n’en citer pas plus). Il a rencontré l’auteur de « Toulouse » lors d’un concert de Charles Trenet en 1981. Depuis est née une amitié-valse, exigeante, virevoltante, comme dans la chanson nougaresque préférée de Charnet, « Rimes ». Vous avez remarqué ? Ce nom, Charnet, c’est le début de Charles et la fin de Trenet. Tout est écrit d’avance, reste à mettre sa vie en musique. Et c’est dans la musique des mots de Nougaro que Charnet met les pas de sa propre vie. Avec l’art de rythmer sa prose et de donner sa langue au « ça » comme « le Petit Taureau » faisait haleter ses vers dans des jeux de mots pleins de sens sous-jacent. Cette autofiction serait plutôt une « autro-friction », un frottement contre l’autre qui fait éclore la vérité de soi-même. Et le chanteur ressuscite dans cet entrelacs tissé par l’écrivain : avec Yves Charnet, Nougaron n’aura jamais été mort. »
François-René Simon – Jazz Magazine – n° mars 2015
Patrice Bornand s’est formé à l’école du Théâtre National de Strasbourg. Depuis, il a joué notamment sous la direction de Jean-Pierre Vincent, Manfred Karge, Matthias Langhoff, Bernard Sobel, Olivier Perrier, Patrick Le Mauff, Jean-Paul Wenzel, Claire Lasne, Philippe Lanton, Claudia Stavisky, Jacques Nichet, Lluis Pasqual, Michel Didym, Laurent Laffargue, Didier Bezace, Sylvie Mongin….
Francis Fontès (piano) :
Durant de nombreuses années, Francis Fontès a participé à de nombreux groupes régionaux et a ainsi côtoyé des styles de musique aussi divers que complémentaires : jazz moderne, jazz- rock et salsa.
Il a rencontré Ernie Watts et André Villeger avec lesquels il a joué.
Enfin, sa participation à de nombreuses Jam Sessions lui a permis de rencontrer des musiciens de renommée internationale, entre autres John Patitucci, Dave Weckl, Mino Cinelu, André Ceccarelli…
Philippe Valentine (batterie) :
Philippe Valentine est professeur de batterie et de percussions au Conservatoire National de Région de Bordeaux depuis 1980. Il est aussi percussionniste à l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine, à l’Ensemble Musique Nouvelle, ainsi qu’à l’Ensemble des Cuivres d’Aquitaine.
Dominique Bonadei (contrebasse, basse électrique) :
Il a accompagné plusieurs musiciens de jazz dont Bernard Lubat, Michel Graillier, Francis Bourrec, François Faure, Philippe Drouillard, Thierry Eliez, Joe Lovano, Jean-Marie Ecay, André Ceccarelli…
Dimanche 8 mars
18h00 – Halle des Chartrons
Scène ouverte
en partenariat avec Paul’s Place
Vous chantez, lisez, récitez, slamez…
Le Marché de la Poésie vous offre la scène, la lumière, le micro et le piano.
Inscrivez-vous pour 5 min d’insurrection poétique par courriel : poesie@poesiebordeaux.fr
Entrée libre
Inscription ICI
Lundi 9 mars
Coordination : Association Démocraties Nouvelles
(http://www.democraties-nouvelles.org)
18h00-19h00 – Librairie Olympique
Mayotte BOLLACK Présentation d’Au jour le jour de Jean BOLLACK PUF 2013
Lecture de « passages » du livre par Isabelle MESTRE et Daniel NAIBO
Entrée libre
19h00-19h30 – Halle des Chartrons
Projection de La parole en deux de Patrice ENARD (1945-2008) 1973 blu-ray, couleur, 12 minutes en présence d’acteurs et de la compagne du cinéaste.
Entrée libre
19h30 – 20h00
Buffet
20h00 – 22h00
Mayotte BOLLACK co-traductrice de L’Œdipe roi de Sophocle : la matière du texte, la réception, le commentaire, les faits de langue et de style, (La Naissance d’Œdipe, Tel Gallimard n°253 1995)
Actualisation scénique par Jean MASSE et JEROME SANSON (Compagnie Epiphane et Cie Cosma) avec Pascale GERMAIN, Isabelle MESTRE et Daniel NAIBO.
Entrée libre
22h00 – 24h00
Projection de Pourvoir de Patrice ENARD 1981 blu-ray, couleur 90 minutes, en présence d’acteurs et de la compagne du cinéaste.
Entrée libre
Mardi 10 mars
17h00 – Halle des Chartrons
Rencontre/dédicace “Van Gogh comme ailleurs” poème/c. massé – peintures/f. garcia
Entrée libre
Christophe Massé, né à Perpignan, vit à Bordeaux depuis 1998. Son travail plastique est politique, sociologique, esthétique, voire décoratif. Celui consacré à la littérature est poétique, philosophique, polémique. Son combat artistique s’apparente à un marathon, où l’important n’est pas de porter des chaussures fluorescentes et un sponsor sur le dos, mais de participer. Une posture qu’il illustre en animant “Sous La Tente”. Un lieu où les rencontres font naître des projets, comme celui d’associer la poésie et la peinture…
Franck Garcia se lève tous les matins depuis le 1er novembre 1971. Sa peinture s’affiche comme propos : un portrait anonyme, une nature morte en mutation, une vanité en guise d’espace formel, une figuration muette, cherchant à “être” entre gestation et achèvement […]. Ce peintre, largement exposé, incarne la jeune génération avec talent. Salué dans de nombreuses publications, il édite lui-même, depuis 1989, La Pomme de Discorde. Dans ce poème libre, lucide et nostalgique, se dessine une vie, ponctuée par les peintures de Franck Garcia. C’est la vie de l’auteur qui, face à la cruauté de l’histoire et du monde, puise dans la palette du peintre Van Gogh, la lumière qui le ramènera à la vie.
19h30 Halle des Chartrons
20h30 – Halle des Chartrons
Soirée théâtrale
Dans le jardin de mon père
Entrée libre
Claude Guerre aux éditions Pierre Mainard
Ce texte fondé par la poésie appartient au théâtre.
« Il est la preuve vivante de mon engagement pour un théâtre qui vivifie son cœur battant lyrique, sa forme figurative et sa haute mission politique.
Je dis volontiers que la poésie pourrait être aujourd’hui comme une théorie du théâtre.
Il n’est pas étonnant que, écrivant depuis toujours du théâtre et de la poésie, je compose pour le dire moi-même sur la scène, ce « Dans le jardin de mon père » que, par défaut, j’appelle poème dramatique. » Claude Guerre
Claude Guerre est né en 1948 à Avignon où il a appris les métiers du théâtre auprès d’André Benedetto. Il fonde sa compagnie dans les années 80 et monte ses propres textes. Sa curiosité pour les auteurs contemporains grandit. Ce goût des écritures se poursuit dans les années 90 et pour 15 ans à France Culture où il œuvre à la réalisation radiophoniques des écritures contemporaines. En 2006 il prend la direction de la Maison de la Poésie, institution unique en France créée par Pierre Seghers en 1983, à laquelle il donne un nouvel essor.
Dans ce poème, publié en 2009 par Pierre Mainard, il livre l’histoire d’une vie en train de se faire en se défaisant. C’est l’histoire d’un mec avec lui-même. Ce sont des vers de huit et de neuf, des masculins et des féminins qui se cherchent et parfois se trouvent. Ce sont 2250 vers de rappeur pour entre dits en musique.
Fondées en 1999 par Stéphane Mirambeau, à Nérac, les éditions Pierre Mainard publient une demi-douzaine de livres par an.
Mercredi 11 mars
18h30 – Halle des Chartrons
Poésie en liberté
en partenariat avec Paul’s Place
Au cours de cette soirée « Poésie en liberté » des poètes connus ou à découvrir s’exprimeront sur leur travail et liront leurs textes.
Parmi les invités : Jean-Paul Michel, Régis Lefort, Brigitte Giraud, Claire Massart, Naly Razakandraïbé, Jean-Luc Coudray, Eve de Laudec, François-Michel Durazzo, Geza Tatrallyay, Carles Diaz, Donatien Garnier, Jean-Pierre Villebramar…
Jeudi 12 mars
18h30 – Bibliothèque du Grand Parc
(33, rue Pierre Trebod)
Alexis Bernaut
Poète et musicien, Alexis Bernaut est né en 1977 à Paris. Il a récemment participé à l’établissement des anthologies Voix vives – de méditerranée en méditerranée (juillet 2011) et Enfances – regards de poètes, de Christian Poslaniec et Bruno Doucey (mars 2012), aux Éditions Bruno Doucey.
Il lira des extraits de son dernier ouvrage Au matin suspendu.
Martin Rahin
Petit fils du sculpteur François Cacheux Martin Rahin est né à Strasbourg en 1987. Détenteur d’un Master de Droit, il est auteur compositeur et scénariste.
Il lira des extraits de son ouvrage Manifeste du caprice.
18h30 – Halle des Chartrons
Au croisement de l’écriture et des arts graphiques : pour une poésie en actes, avec les étudiants de l’Université Bordeaux Montaigne
En partenariat avec l’Université Bordeaux Montaigne
à l’initiative de M. Devésa maître de conférence à l’université Michel de Montaigne
Exposition des dessins réalisés par les étudiants de l’Atelier Graphique, dirigé par Anne-Perrine Couët professeur d’Arts plastiques à Bordeaux3, à partir des textes poétiques de l’Atelier d’écriture animé par Jean-Michel Devésa.
Entrée libre
18h30 – 20h
Café poétique :
Du Kaïros au coup de dé qui jamais n’abolira le hasard
Lecture par les étudiants de licence des textes qu’ils ont écrits dans le cadre de l’atelier d’écriture dirigé par J.M. Devésa.
20h30
Le rapport littérature/cinéma à travers l’œuvre de Marguerite Duras.
Projection de Marguerite Duras, écrire
Ce film de Benoît Jacquot de 1996, consacré à Marguerite Duras, a été tourné dans sa maison de Neauphle-le-Château.
Lectures d’extraits de Détruire dit-elle et d’autres textes de l’œuvre de Marguerite Duras par le comédien Christophe Breton
Intervention de J-M. Devésa : Littérature et cinéma, Marguerite Duras.
Projection de Détruire dit-elle,film de Marguerite Duras sorti en 1969, adaptation de son roman éponyme.
Vendredi 13 mars
18h00 – Librairie Olympique
Jean-Pascal Dubost
présenté par Lire en Poche
« pour diffuser son goût pour la langue telle qu’on ne la parle pas ».
Entrée libre
19h00- Librairie Olympique
Lecture musicale des poèmes d’Alexis Bernaut et Martin Rahin autour d’un verre de vin.
Martin Rahin, écrire des chansons comme l’on fait des promesses les chanter pour les trahir. Il chante et écrit en français, des mots nus, rêve d’un Baiser de cinéma entre Lou Reed et Barbara.
Après avoir publié un recueil de poèmes « Manifeste du Caprice », et tourné dans « Young Couples » de Marc di Domenico, il prépare son premier EP enregistré et réalisé par Bénédicte Schmitt (Benjamin Biolay, Françoise Hardy) dont la sortie est prévue pour février 2015.
En 2014, il participe au radio crochet de France Inter « On a les moyens de vous faire chanter » jusqu’en demi-finale durant laquelle il reprend le « Chant des Partisans » et collabore à « Bristol » le nouveau projet de Marc Colin (Nouvelle Vague) EP à venir en octobre 2014.
Alexis Bernaut est poète, bassiste et traducteur. Il est né et a grandi à Paris, que son enfance l’a conduit à peupler de fantômes. Son recueil Au matin suspendu, paru en 2012 aux éditions Rue des Promenades, a tenté de rendre compte de cette expérience spectrale de la ville.
20h30 – Halle des Chartrons
ATTISER LE FEU QUI NOUS JETTE EN AVANT !
En vers, en mots, en jazz, l’insurrection poétique avec Jacques Bonnaffé, André Velter et François Corneloup
Lectures d’une sélection de textes sur le thème de l’insurrection
Entrée : 15 €
Etudiant : 10€
Groupe (par 5 personnes) : 50€
Réservations
André Velter est né le 1er février 1945 à Signy-l’Abbaye dans les Ardennes, il est un poète, essayiste, chroniqueur et homme de radio. Ses poèmes sont traduits dans une trentaine de langues. Il a reçu de nombreux prix littéraires dont le « Mallarmé » en 1990 pour L’Arbre-Seul (« le livre le plus tonique depuis Alcools d’Apollinaire », selon Alain Borer) et le Goncourt/Poésie en 1996. Responsable de la collection de poche Poésie/Gallimard, il crée, avec Jack Lang, Le Printemps des Poètes, en 1999, et en assure la direction artistique pendant deux ans. À Reims, il participe à la programmation du festival À scène ouverte, et organise des soirées consacrées à François Cheng, Adonis et Juan Gelman à la Maison de la Poésie de Paris.
Formé au Conservatoire de Lille, Jacques Bonnaffé participe à son premier film en 1979. Jean-Luc Godard le remarque alors et lui demande de jouer dans « Prénom Carmen ». Il enchaîne ensuite les rôles au cinéma tout en se consacrant parallèlement au théâtre. Ses racines Ch’ti lui inspire un spectacle comique, « Paris-Nord, attraction pour noces et banquets ». Passé à la mise en scène au début des années 90, il se distingue en adaptant Jacques Darras et Jean-Pierre Verheggen « L’Oral et Hardi » qui remporte un succès critique pour lequel il obtient le Molière du comédien en 2009. Amateur de poésie et de lectures publiques, il crée la compagnie Faisan qui obtiendra aussi un Molière. En 2012, il joue le rôle de Jean Genet dans le film Violette de Martin Provost.
François Corneloup est un saxophoniste de jazz autodidacte qui débute dans les années 80 notamment avec la compagnie Lubat. C’est en 1998 avec la parution de son album Jardins Ouvriers qu’il prend une place majeure sur la scène française et européenne. Ses collaborations musicales sont multiples et vont de Méderic Collignon à Louis Sclavis mais aussi à des artistes comme Jacques Higelin.
Le Salon du livre de poésie
Halle des Chartrons, samedi et dimanche de 10h00 à 19h00
Samedi 14 mars
15h00 – Halle des Chartrons
Jean Portante et Nicole Gdalia des éditions Caractères
Entrée libre
Jean Portante est un poète luxembourgeois né en 1950 dans une ville minière du Grand Duché, de parents italiens à peine arrivés au pays. Jean Portante est venu à l’âge de 33 ans à l’écriture. Avant, il a étudié en France, et était tour à tour agitateur dans la foulée de mai 68 et professeur de français. En 1983, alors qu’il écrit son premier recueil de poèmes, Feu et boue, il s’installe à Paris. De longs séjours en Amérique latine l’ont familiarisé avec la langue espagnole et, parallèlement à son travail d’écriture, Jean Portante développe depuis plus de vingt ans une activité de traducteur notamment de Juan Gelman et de dizaines de voix poétiques de langue espagnole, allemande, anglaise ou luxembourgeoise.
Les éditions Caractères, fondées en 1950 par le poète Bruno Durocher, les éditions Caractères s’efforcent de défendre les valeurs culturelles de l’humanité menacées par les périls de la violence, du profit et de l’ignorance ; elles tentent d’établir un dialogue entre les cultures. Depuis leur création, elles ont publié les œuvres de quelques-uns des plus importants poètes de notre temps français : Michel Butor, Bernard Noël, Jules Supervielle… et étrangers : Juan Gelman, Fernando Pessoa, Edouard Glissant, Gao Xingjian tout en donnant leur chance à des poètes peu connus. Depuis le décès de Bruno Durocher en 1996 les éditions Caractères sont dirigées par Nicole Gdalia son épouse et sa muse.
16h00 – Halle des Chartrons
Valérie Rouzeau
Entrée libre
« …Valérie Rouzeau jouit dans le monde poétique d’aujourd’hui, d’une aura tout particulière. Reconnue par ses pairs comme une inventrice talentueuse, elle l’est aussi par un public plus modeste et plus jeune. Celui des établissements scolaires et des centres culturels de banlieue.
C’est que Valérie Rouzeau, issue d’une famille peu ordinaire de ferrailleurs, vit et écrit en banlieue. Elle en parle le langage rude et râpeux, convertit en écriture ses idiomes et ses images. Mais pas seulement. Ses études littéraires de traductrice (elle est la traductrice de Sylvia Plath, de Ted Hughes et de William Carlos Williams) l’ont conduite à décortiquer la langue et Valérie Rouzeau détourne volontiers les expressions toutes faites pour leur redonner sens et vitalité. Un sens qui a à voir avec l’enfance et la mort, l’amitié et la vie, l’amour et le rien. Les pirouettes de langage, les jeux « à cloche-pied » se muent en images-choc de la vérité. Ce qui donne à la poésie de Valérie Rouzeau son rythme accéléré et sa force coup-de-poing. Une écriture originale dans le paysage poétique actuel, où la rencontre inattendue entre le surréel du quotidien et la distanciation gouailleuse face à elle-même, crée sans cesse la surprise. Entre tendresse et drôlerie. » Terre des Femmes
17h00 – Halle des Chartrons
Michel Butor
Octogénaire aux éditions les Vanneaux
Entrée libre
L’œuvre de Michel Butor est d’une importance considérable dans la littérature contemporaine. Dès les années cinquante, il est, avec Robbe Grillet, Claude Simon, Nathalie Sarraute, etc., l’un des protagonistes du nouveau roman : La Modification reste comme l’une des œuvres emblématiques de cette période. À partir de 1964, il délaisse le roman et ouvre à l’écriture des champs d’exploration tout à fait inédits dont témoignent des ouvrages “ polyphoniques ” comme Mobile ou la Description de San Marco. Dès le début de sa carrière il avait par ailleurs engagé, sur la littérature et l’art une réflexion qui le situe parmi les analystes les plus aigus de notre époque. En même temps, il a développé avec les autres formes d’art, notamment avec les arts plastiques, des coopérations systématiques et inédites. Ainsi Michel Butor apparaît comme l’un des meilleurs connaisseurs actuels de l’art contemporain et l’une des références de la littérature de ce temps.
Auteur de romans, de nouvelles et de poésie, Cécile Odartchneko a créé la maison d’édition Les vanneaux en 2005.
17h15 – Halle des Chartrons
Les éditions Le Temps des Cerises
Rencontres :
Francis Combes,
fondateur du Temps des Cerises, poète et traducteur.
Salah al-Hamdani,
lectures d’extraits de Adieu mon tortionnaire et de Bagdad mon amour (Ed. Le Temps des Cerises).
18h00 -Halle des Chartrons
Le travail de la baleine
Jean Portante et le bandonéon de César Stroscio
Entrée libre
Un dialogue profond et touchant qui parle de départs et de retours, de nostalgie et d’espoirs, de mémoire et d’oubli, bref de la vie avec ses déchirements et ses bonheurs, dans la langue baleine du poète Jean Portante, fils d’immigrés italiens, un français dans lequel « poumone » la langue du pays quitté. À ses côtés, le maestro argentin du bandonéon, l’Argentin César Stroscio, installé lui aussi à Paris. Le travail de la baleine, Jean Portante éditions Phi.
20h00 -Halle des Chartrons
Concert de musique argentine et hommage au poète argentin Juan Gelman réalisés avec le soutien de l’Ambassade d’Argentine
et en partenariat avec l’Institut Cervantes.
Récital de musique argentine,
avec, notamment « La balada del hombre que se calló la boca » (texte Juan Gelman – musique Tata Cedrón) par le chanteur Anibal Bresco, la pianiste Françoise Larrat et l’altiste Jean-Marie Curto.
Anibal Bresco est un chanteur argentin aussi à l’aise dans le classique, le tango ou la musique traditionnelle argentine. Il a chanté en Allemagne, en France, en Espagne et a parcouru l’Argentine avec son trio et l’Amérique latine avec le quatuor Opus Cuatro.
En juin 2012 il est soliste du Canto General de Neruda et Theodorakis au Zénith d’Auvergne avec A. Ionatos et Ch. Malavoy.
Ce concert est réalisé avec le soutien de l’Association Culturel Argentine YAPAIPENI de Bordeaux (yapaipeni@hotmail.com – http://www.anibalbresco.com).
Yapaipeni, A. Bresco, F. Larrat et J-M Curto remercient vivement Juan « Tata » Cedrón qui, lors de leurs entretiens à Buenos Aires, leur a remis aimablement la partition de « Balada del Hombre que se callo la boca » afin que de présenter ce morceau lors de l’hommage à Juan Gelman.
20h30 – Hommage à Juan Gelman
Entrée libre
Table ronde :
Juan Gelman, insurrection poétique et opération d’amour
avec
André Velter, César Stroscio, Jean Portante, les éditions Caractères.
Cécilia González, Dardo Scavino
Hommage à Juan Gelman, mort à Mexico le 14 janvier 2014. Conscience poétique de tout un continent, de l’Argentine jusqu’au Mexique, Juan Gelman est devenu, après Pablo Neruda ou Octavio Paz, la voix la plus inventive, combative et néanmoins fraternelle. Une voix blessée, traversée d’enfers et de fulgurances, une voix tendre et violente, la plus juste (au double sens du mot) de la poésie.
Récital Juan Gelman, textes et bandonéon par Jean Portante et César Stroscio
Entrée libre
Né en Argentine, César Stroscio étudie le bandonéon dans les conservatoires de quartier de Buenos Aires puis complète sa formation avec les maîtres du bandonéon classique. En 1964, il participe à la fondation du Cuarteto Cedrón et arrive en France avec cette formation en 1975 (tournées dans le monde entier et douze disques). Il joue avec des musiciens classiques (Miguel Ángel Estrella, Orchestre National de Lille). En 1992, il crée le trio Esquina (Grand Prix de l’Académie Charles Cros en 1996). César Stroscio a pris en charge, depuis 1989, la première chaire d’enseignement du bandonéon créée en Europe, à l’École nationale de musique de Gennevilliers, qui a obtenu un succès immédiat. Il a longtemps accompagné Juan Gelman lors de lectures.
Dardo Scavino est un philosophe et critique littéraire argentin, né à Buenos Aires en 1964. Professeur de littérature à l’université de Buenos Aires puis de Bordeaux et de Versailles il enseigne aujourd’hui à l’université de Pau. Auteur de nombreux ouvrages sur la littérature et la culture de l’Amérique latine.
Cecilia González, directrice du département des Etudes ibériques et ibéro-américaines à l’Université Bordeaux Montaigne, modératrice de cette table ronde.
Dimanche 15 mars
10h30
Promenade et poèmes avec Naly Razakandraïbé
Participation libre
à pied, à Vcub, en tram… découverte de Bordeaux sur le thème de l’insurrection poétique.
Réservation :
par téléphone au 06 62 51 21 73
par courriel en cliquant ICI
Le lieu de rendez-vous sera indiqué ultérieurement aux inscrits.
Naly Razakandraïbé est l’auteur de deux ouvrages «
Et vous, comment écrivez-vous Bordeaux
?
» et «
Le guide secret de Bordeaux et de ses environs
».
Il n’écrit pas toujours en vers mais fait attention à ce que cela rime à quelque chose.
11h00-12h00 – Halle des Chartrons
« Les papillotes » de Jasmin
Entrée libre
Thierry Quatre et Pierre Darricau présentent leur ouvrage qui reprend en français et en occitan les grands textes du poète-coiffeur d’Agen, Jacques Boé dit Jasmin (1798-1864).
« Les déferlantes nocturnes » au théâtre
Entrée libre
Présentation de la pièce tirée de l’œuvre poétique éponymes de Carles Diaz, jouée sur une mise en scène de Frédéric Paquet au Théâtre Marguerite Duras les 19, 20 et 21 mars 2015.
11h00 – Librairie Olympique
Claudio Salvagno
Claudio Salvagno est né en 1955 à Bernezzo (Cuneo, Italie), où il vit toujours. Artiste polyvalent, il est poète et sculpteur (il travaille la pierre et le bois). Il a participé, entre autres manifestations, à ce qu’on appelle « Mon Viso Re di Pierta », une célébration de la montagne où le fleuve Pô prend sa source. En occitan, il a publié dans les revues Valados usitanos (Turin), Vernice, Cueno Provincia Granda.
12h00 – Librairie Olympique
Souleimane Fadwa,
figure marquante de la contestation syrienne pour A la pleine lune aux Éditions le Soupirail.
14h00 – Librairie Olympique
Régis Lefort,
présentation de son Etude sur la poésie contemporaine (Classique Garnier) et son recueil de poèmes Onze (Ed. Vallongues).
15h00 – Halle des Chartrons
André Velter et Ernest Pignon-Ernest
Entrée libre
A propos du livre Le Tao du toreo d’André Velter illustré par Ernest Pignon Ernest aux éditions Actes Sud et de la monographie d’André Velter Ernest Pignon-Ernest aux éditions Gallimard, les deux amis débattront et présenteront leur travail et leur complicité.
Des dessins originaux d’Ernest Pignon-Ernest seront exposées pendant le marché de la Poésie à la galerie le Eponyme, 3 rue Cornac à Bordeaux.
Ernest Pignon Ernest Du plateau d’Albion à Certaldo, de Naples à Alger, de Charleville à Soweto, du Chili à la Palestine… Ernest Pignon-Ernest change les rues du monde en œuvres d’art éphémère. Certaines de ses images, notamment les fusillés de la Commune et son Rimbaud vagabond, reproduites à des centaines de milliers d’exemplaires, sont devenues de véritables icônes des temps modernes. Précurseur, dès 1966, de ce que l’on nomme désormais le « street art », ses interventions métamorphosent, perturbent, révèlent les lieux et les événements qu’il a précisément choisis. Inscrits de nuit dans des contextes pour lesquels ils ont été conçus, ses dessins s’apparentent à des fictions surgissant par effraction dans le champ du réel et qui en bouleversent autant l’appréhension que les perspectives et les habitudes. Car il s’agit d’actions qui excèdent la simple exposition en extérieur, qui entendent susciter ou ressusciter, à la manière d’un poète voire d’un anthropologue, tout un jeu de relations complexes, enfouies, oubliées, parfois censurées. «Je ne fais pas des œuvres en situation, dit Ernest Pignon-Ernest, j’essaie de faire œuvre des situations.» Cette monographie retrace l’ensemble d’un parcours d’exception, sensible, sensuel et alerté. Elle témoigne d’une création qui exalte la mémoire, les mythes, les révoltes, les personnalités hors norme. Une création toujours en prise sur le qui-vive.
16h00 – Librairie Olympique
Samuel Klonimos,
Hors d’elle-même, la poésie traduite, transmise : Pound, Whitman, les suites…
16h30 – Halle des Chartrons
Les éditions Le Tripode présente Jacques Abeille et Rémi David
Jean-Michel Devésa s’entretient avec Jacques Abeille
Entrée libre
Le tripode : fondée par Frédéric Martin, cette maison d’édition est depuis ces débuts, au service d’auteurs qui préfèrent la sensibilité aux doctrines, le cheminement dissident de l’imaginaire à l’immédiateté du discours. Le lyrisme de Jacques Abeille, l’espièglerie de Jacques Roubaud, voici quelques-uns des regards qui nous aident de façon salutaire à sortir de la marche ordinaire du monde. Ce nom rappelle les fondations sur lesquelles repose la maison d’édition – les littératures, les arts et les ovnis – et taquine les esprits cartésiens : associer un nom pareil avec un logo qui tient du cercle et du carré… En littérature, tripode est le nom des soucoupes volantes dans La Guerre des mondes mais aussi celui qu’Alfred Jarry avait donné au cabanon sur pilotis qu’il s’était construit en bord de Seine, à Corbeil, et dans lequel il se reposait quand il en avait assez de Paris.
Jacques Abeille, dit aussi Léo Barthe, est un né en 1942. Il est l’auteur d’une œuvre romanesque difficilement classable couronnée par la mention spéciale du Prix Wepler en 2010. Son œuvre la plus connue, la série romanesque du Cycle des contrées se déroule dans des pays imaginaires. Jacques Abeille se définit comme « l’archiviste de ses propres textes » : ceux que l’on écrit pour garder la trace du présent (Le veilleur du jour), ceux qui structurent la société (Les jardins statuaires) et ceux qui sont enracinés dans le sable (L’écriture du désert).
Rémi David est né en 1984. Lava est son premier texte publié. Il s’agit du long monologue d’une femme qui, devant un tribunal, veut s’expliquer sur le meurtre de son enfant. La langue est restructurée selon une ponctuation totalement inhabituelle et un vocabulaire en grande partie réinventé. Le lecteur se retrouve ainsi radicalement confronté à l’altérité d’une pensée qui, pourtant, devient peu à peu familière. Placé sous la filiation revendiquée de Samuel Beckett et d’Antonin Artaud, ce texte est d’une maturité d’autant plus étonnante qu’il s’agit du premier écrit d’un auteur qui a trente ans.
17h30 – Halle des Chartrons
Serge Airoldi
Entrée libre
Serge Airoldi est écrivain. Il vit et travaille à Dax. Journaliste au Monde en 1992 puis à Sud Ouest jusqu’en 2008, il est, depuis cette date, directeur artistique des Rencontres à Lire, le salon du livre de Dax (salondulivre.dax.fr). Il collabore à la revue Le Festin de Bordeaux depuis 2008. Depuis le premier numéro paru en 2005, il écrit aussi pour la revue littéraire Fario, à Paris, dont il est devenu membre du comité de rédaction.
Il a notamment publié :
Les Chevaux, La Fosse aux Ours, 2004
Le Veilleur de Matera, La Fosse aux Ours, 2006
Comme l’eau, le miroir changeant, Fario, 2010
Les Roses de Samode, Cheyne, 2011
Adour, histoire fleuve, Le Festin, 2013
Ma route est d’un pays où vivre me déchire, Fario, 2014
Partir avec le zèbre, L’Arbre à Parole, 2014
Nous cheminons de la forge aux chevaux des nuits, de la marisma, le livre-cosmos à la mine éteinte, Les Petites Allées, 2014
Maisons d’édition présentes sur le marché
Editions Abordo
Editions Bleu du ciel
Editions Caractères
Editions de l’Attente
Editions des Vanneaux
Editions Le Castor astral
Editions Le Soupirail
Editions Le Temps des Cerises
Le Temps des Cerises a été créé en 1993 à l’initiative de 33 écrivains qui voulaient ainsi ouvrir un espace d’expression, hors des sentiers battus de la pensée dominante. Le nom choisi renvoie à la chanson de Jean-Baptiste Clément. Le Temps des Cerises a constitué un fonds éditorial de plus de 800 titres, principalement constitué d’essais et de poésie, mais aussi de romans, policiers, revues, théâtre, beaux-livres, nouvelles, biographies, mémoires, récits et témoignage, entretiens, citations…
Editions le Tripode
Editions Lettres vives
Créées en 1981, par Claire Tiévant et Michel Camus, les Editions Lettres Vives publient des textes d’auteurs contemporains sous tendus par une pensée philosophique exprimée dans une langue riche et singulière. Un catalogue qui compte environ 180 titres répartis en deux collections : « Entre 4 Yeux » (prose, prose poétique) et « Terre de Poésie » (poésie).
Editions Phi
Editions Pierre Mainard
Editions Robin
Editions Prairial
Bravo et merci pour la scène ouverte du dimanche 8 mars à 18 heures, nous viendrons encourager cette initiative de faire connaître des poètes et des artistes bordelais.
Bien cordialement et merci à vous tous
Quel dommage de ne pas avoir la possibilité de venir! Je ne connaissais pas cette excellente initiative.
Le regard des gens est, en général, trop peu tourné vers la poésie.
Merci , muchas gracias : à tous les poètes -lecteurs, diseurs, slameurs, chanteurs , musiciens et spectateurs , auditeurs .
Comme il est donc possible d’être insurrectionnels tout en s’écoutant .
Bravo !
Bonjour
Merci beaucoup pour la soirée du dimanche 8 mars, beaucoup de plaisir à entendre des superbes textes.
Bravo aussi à la prestation musicale (pianiste et chanteurs formidables) et aussi la poésie chantée en français et en espagnol par Niño et sa guitare, à l’année prochaine et bravo à vous tous.
Merci Zina.
Le Marché de la Poésie édition 2015 s’achève dans l’émotion avec Fadwa Soleimane , voix syrienne essentielle et nous sommes honorés et très heureux d’avoir accueillis durant huit jours , des poètes , écrivains , musiciens et éditeurs passionnants et indispensables en ces temps sombres et périlleux .
Nous vous disons à l’année prochaine
Et en attendant : « Toujours et toujours attisez le feu « .
Véronique