Historienne de l’art et des arts du spectacle de formation, Sylvie Marot s’est spécialisée dans les arts de la mode. Commissaire d’exposition, son catalogue Décrayonner dédié à la couturière Anne Valérie Hash a reçu le Grand Prix du Livre de Mode 2017.

Elle a publié deux recueils de poésie aux éditions de La Crypte, Lisianthus (2015) et Physalis (2023). Ses deux textes ont fait l’objet de lectures musicales électro-acoustique. Elle travaille à l’écriture d’un nouvel opus qui clôt une trilogie relatant de la perte, de l’abandon et de l’égarement.

Son écriture oscille entre poésie et prose sous forme de fragments. Sa sensibilité mobilise avec justesse les sons et la résonance intimes des mots, les échos d’une humeur et ses couleurs pour décrire un état des choses intérieur à travers telle ou telle chose vue. Elle dépeint les détails jusque l’obsession. Mais ses sensations font sens. L’auteur nous livre des images saisissantes, le goût enfantin des mots, des animaux et des végétaux intrigants. On y devine aussi un attrait certain pour le Japon.