Programme 2019

 

 

Mardi 5 mars – 20H30
Halle des Chartrons
Dithyrambes

avec Jérôme Sanson
d’après Ainsi parlait Zarathoustra

Entrée : 12 & 8 €

Dithyrambes
Dithyrambes est une pièce théâtrale sur le thème de la solitude. Un acteur et un musicien expriment leur joie à travers des poèmes de Nietzsche dans un état de plénitude en l’honneur de la solitude.
À travers cette pièce théâtrale l’acteur exprime une solitude relationnelle basée sur une connaissance sensorielle
Sa solitude est proprioceptive, il la vit sensiblement, conscient de ses efforts et de ses contradictions. Dans le calme et le silence, il sent le mouvement de son espace intérieur en relation au monde qui l’entoure : il se sent présent à sa présence qui est le devenir intentionnel de sa conscience sensorielle

Les artistes
Expression vocale et gestuelle de Jérôme Sanson, musique de Léo Sanson, mise en espace et chorégraphie de Jean Masse, scénographie de Bruno Lahontaa, création lumière de Jean-Pascal Pracht et conduite lumière de Jean-Christophe Quinsac.

—> En savoir plus sur Dithyrambes

 

Mercredi 6 mars – 9h00 – 19H00
Institut Cervantes – 57 cours de l’Intendance – 33000 Bordeaux

Comment j’ai écrit ce poème

avec

Gonzalo Hermo, Ismael Ramos, Aintzane Galardi,
Leire Bilbao, Alex Susanna, Teresa Colom,
Esther Zarraluqui, Ana Merino

Entrée libre

Institut Cervantes de Bordeaux célèbre la richesse linguistique de l’Espagne en présentant une journée de rencontres suivies de lectures de poèmes des représentants de la poésie espagnole d’aujourd’hui. Des poètes réputés liront leurs textes  en basque, castillan, catalan et galicien : Esther Zarraluqui, Ana Merino, Gonzalo Hermo, Ismael Ramos, Leire Bilbao, Aintzane Galardi, Álex Susanna et Teresa Colom font tous partie de la diversité culturelle espagnole qui va au-delà de la variété linguistique et offriront une gamme de tons et d’accents qui font partie du paysage de la poésie européenne. Une journée entière consacrée à la poésie écrite dans les quatre langues officielles de l´État espagnol, en partenariat avec l’Université Bordeaux-Montaigne. Au programme, huit poètes, deux par langue qui interviendront dans quatre tables rondes tout au long de la journée, deux en matinée et deux l’après-midi. Chaque rencontre sera modérée par un invité bordelais.

—> Institut Cervantes

 

Mercredi 6 mars – 20h30
Halle des Chartrons
Le char de l’exil,
Hommage à Adonis, grand poète syrien

par Jean-Pierre Nercam, comédien,
Gérard Hello (oud)

et Michel Dedieu (saz).

Entrée libre

Adonis, de son vrai nom Ali Ahmed Saïd, est un poète, philosophe, critique littéraire et traducteur franco-syrien né à Qassabine près de Lattaquié au nord de la Syrie en 1930. Il suit sa scolarité au lycée français de Tartous, avant d’intégrer l’université de Damas où il obtient une licence de philosophie. Il commence à publier ses poèmes au cours de son adolescence et prend très tôt son nom d’auteur par référence au dieu grec, sans doute d’origine phénicienne, symbole du renouveau cyclique.

En 1955, il est emprisonné pour son appartenance au Parti nationaliste syrien. Un an après, à sa libération, il se réfugie au Liban. Il y fonde deux revues : Chi’r (ou Chiir qui signifie “Poésie”) en 1960, Mawâkif (“Positions”) en 1968, revue immédiatement interdite dans le monde arabe. C’est pendant cet exil libanais qu’il traduit en arabe Baudelaire, Henri Michaux, Saint-John Perse et, en français, Aboul Ala El-Maari.

En 1980, il fuit la guerre civile libanaise et, après quelques temps d’errance, se réfugie à Paris en 1985.

Représentant de la Ligue arabe à l’Unesco, il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands poètes de langue arabe vivants. Tout au long de son œuvre, il s’insurge contre injustice, dictature, guerre, misère… et se montre très critique envers l’islam.

Il reçoit le prix littéraire Prince Pierre de Monaco en 2016.

 

Jeudi 7 mars
Halle des Chartrons
Poésie grecque contemporaine,
en textes et en musique

Soirée organisée par l’Association Entre-deux-Mers – Régions d’Europe (ERE).

  • 18h00 – 21h00 : Lectures, table ronde et concert, entrée libre
  • 21h00 : Concert, Calise chante des poètes grecs, entrée : 10 €
  • 18h-19h30 : présentation et lectures de poètes grecs de ce début du XXIe siècle par leurs éditeurs et traducteurs, avec Chiara Gallo (Cerlom Inalco),  Clio Mavroeidakos (Desmos / Poésie), Michel Volkovitch (Le miel des anges).
  • 19h30-20h : Table ronde « Traduire la poésie grecque contemporaine », modérateur Allain Glykos
  • 20h-20h30 : Intermezzo gustatif
  • 20h30-21h00 : Hommage à Yannis Ritsos, présentation et lectures par Chiara Gallo et Michel Volkovitch
  • 21h : Calise (accompagnée de trois musiciens, mandoline, guitare et contrebasse) chante Yannis Ritsos mis en musique par Míkis Theodorákis et Nikos Gatsos mis en musique par Manos Hadjidakis

Exposition sur quelques grands poètes grecs du XXe s. (Palamas, Cavafy, Seferis, Elytis, Rtsos, Embirikos, Gatsos, Dimoula) et de recueils publiés par les éditeurs invités

 

Vendredi 8 mars – 20h30
Halle des Chartrons
Une saison en enfer
d’Arthur Rimbaud

par Jean-Quentin Châtelain

Entrée : 12 et 8 €

 

« Prodigieuse autobiographie psychologique, écrite dans cette prose de diamant qui est la propriété exclusive de son auteur » (Paul Verlaine), rédigée après une période de crise notamment marquée par la sanglante dispute avec Verlaine, Une Saison en enfer est une noire profession de foi dans laquelle Arthur Rimbaud relate les souffrances proches de la folie qui l’ont presque mené jusqu’à la mort. Il y parle de son expérience de poète, de ses doutes et désillusions, de son rejet de la civilisation occidentale, de ses déceptions sentimentales et artistiques… Ce recueil de poèmes torturé, principalement rédigé en prose, n’est pourtant pas totalement désespéré puisque l’auteur y laisse aussi pointer quelques espoirs.

En savoir plus sur Jean-Quentin Châtelain et Une Saison en enfer > Ici

 

Samedi 9 mars – 11h30
Bibliothèque des Capucins
Rencontre avec
Capitaine Alexandre

poète, slameur, écrivain

Entrée libre

 

 

Samedi 9 mars – 18h00
Théâtre des quatre saisons à Gradignan
Rencontre avec
Julien Delmaire

poète, slameur, romancier

Entrée libre

 

 

Samedi 9 mars – 20h30
Halle des Chartrons
Black is beautiful

soirée proposée par Mémoire d’encrier

avec Rodney Saint-Éloi, Capitaine Alexandre,
Nafissatou Dia Diouf, Julien Delmaire,
accompagnés par Alain Larribet

Entrée libre

Black is beautiful

Que veut dire aujourd’hui être Noir ? La Poésie tente quelques réponses. Black is Beauty. Black is… On ne sait pas trop. Mais peu importe la couleur, ce qui importe demeure la voix. La voix de la justice et du désir. Ce qui importe est ce qui demeure inaltérable, soit la beauté. Quatre poètes invoquent un monde habité par la conscience de la beauté et de l’amour pour avancer ensemble et pour vivre ensemble, au cœur brûlant du poème.

 

Samedi 9 et dimanche 10 mars
11h00 à 19h00

Halle des Chartrons
Salon du livre de poésie, des éditeurs et des auteurs
Entrée libre

Samedi

Dimanche

Textes en terre

Pendant toute la durée du Salon du livre de poésie, dans la Halle des Chartrons et à la Librairie olympique, exposition de Textes en terre, céramiques réalisées par l’artiste Danièle Marteau et évoquant signes scripturaux et livres de différentes cultures.

Jacques Brémond
Projection près de la Libraire olympique du documentaire réalisé par Guillaume Metz sur Jacques Brémond, éditeur qui travaille de manière artisanale, en typographie au plomb, sur de beaux papiers souvent faits mains, avec, pour chaque ouvrage, une maquette et une couverture originale.

 

* « J’ai vu une enfance violentée rêver devant un amandier en fleurs.
J’ai vu un homme emprisonné retrouver souffle à la lecture d’un poème.
J’ai vu le ciel déverser des tonnes d’azur sur nos morts.
J’ai vu la neige brûler moins que les larmes.
J’ai vu le soleil consoler un coquelicot, et réciproquement.
J’ai vu un arc-en-ciel en cavale sous l’orage.
J’ai vu un ange noir chanter sous les étoiles.
Et je n’ai trouvé qu’un mot pour dire cela qui transcende le chaos, l’éphémère et la joie mêlés de nos vies : LA BEAUTÉ…. »

Sophie Nauleau

 

Dimanche 10 mars – 10h00
Halle des Chartrons
Atelier d’écriture

animé par Éric Poindron
et CharlÉlie Couture

Entrée libre sur inscription

Le nombre de places à cet atelier d’écriture est limité à trente. Les inscriptions, par simple mail adressé à poesie@poesiebordeaux.fr, sont acceptées selon l’ordre d’arrivée et font l’objet d’une confirmation. Si votre mail ne reçoit pas de réponse, cela signifie que les inscriptions sont closes, le nombre de participants ayant été atteint.

 

Mardi 12 mars – 20h30
Halle des Chartrons
Charles Baudelaire,
enivrez-vous !

Entrée libre

Des comédiens professionnels et amateurs, des musiciens, des universitaires restituent toute l’exquise dualité entre violence et volupté, bien et mal, laideur et beauté, enfer et paradis de l’œuvre du poète bohème et dandy, rebelle et torturé.

 

Mercredi 13 mars – 20h30
Halle des Chartrons
Un autre jour viendra,
hommage à Mahmoud Darwich

Lecture à deux voix par Ziad ben Youssef (texte original) et Loïc Richard (traduction française).
Compositions originales et musiques traditionnelles interprétées au oud par Ziad ben Youssef et au violoncelle par Alexis Descharmes de l’ONBA.
Entrée : 12€ et 8€

Né le 13 mars 1941 à Al-Birwah en Palestine et mort le 9 août 2008 à Houston, Mahmoud Darwich est un des plus grands poètes contemporains de langue arabe. Reconnu mondialement, y compris en Israël, pour sa poésie dominée par la nostalgie de la patrie perdue, son œuvre a été couronnée par plusieurs prix et est publiée dans vingt-deux langues.

Président de l’Union des écrivains palestiniens, il a publié quelque vingt volumes de poésie et sept livres en prose. Il fut rédacteur de plusieurs publications, comme Al-jadid (Le nouveau), Al-fajr (L’aube), Shu’un filistiniyya (Affaires palestiniennes) et d’une des principales revues littéraires arabes Al-Karmel, dont il est le fondateur.

Connu pour son engagement au sein de l’Organisation de libération de la Palestine, il fut membre du comité exécutif de l’OLP de 1987à 1993, date à laquelle il la quitta pour protester contre les accords d’Oslo. Après plus de trente ans de vie en exil, il put rentrer sous conditions en Palestine, où il s’installa à Ramallah.