Halle des Chartrons
avec Jérôme Sanson
d’après Ainsi parlait Zarathoustra
Entrée : 12 & 8 €
Dithyrambes
Dithyrambes est une pièce théâtrale sur le thème de la solitude. Un acteur et un musicien expriment leur joie à travers des poèmes de Nietzsche dans un état de plénitude en l’honneur de la solitude.
À travers cette pièce théâtrale l’acteur exprime une solitude relationnelle basée sur une connaissance sensorielle
Sa solitude est proprioceptive, il la vit sensiblement, conscient de ses efforts et de ses contradictions. Dans le calme et le silence, il sent le mouvement de son espace intérieur en relation au monde qui l’entoure : il se sent présent à sa présence qui est le devenir intentionnel de sa conscience sensorielle
Les artistes
Expression vocale et gestuelle de Jérôme Sanson, musique de Léo Sanson, mise en espace et chorégraphie de Jean Masse, scénographie de Bruno Lahontaa, création lumière de Jean-Pascal Pracht et conduite lumière de Jean-Christophe Quinsac.
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Institut Cervantes – 57 cours de l’Intendance – 33000 Bordeaux
avec
Gonzalo Hermo, Ismael Ramos, Aintzane Galardi,
Leire Bilbao, Alex Susanna, Teresa Colom,
Esther Zarraluqui, Ana Merino
Entrée libre
L´Institut Cervantes de Bordeaux célèbre la richesse linguistique de l’Espagne en présentant une journée de rencontres suivies de lectures de poèmes des représentants de la poésie espagnole d’aujourd’hui. Des poètes réputés liront leurs textes en basque, castillan, catalan et galicien : Esther Zarraluqui, Ana Merino, Gonzalo Hermo, Ismael Ramos, Leire Bilbao, Aintzane Galardi, Álex Susanna et Teresa Colom font tous partie de la diversité culturelle espagnole qui va au-delà de la variété linguistique et offriront une gamme de tons et d’accents qui font partie du paysage de la poésie européenne. Une journée entière consacrée à la poésie écrite dans les quatre langues officielles de l´État espagnol, en partenariat avec l’Université Bordeaux-Montaigne. Au programme, huit poètes, deux par langue qui interviendront dans quatre tables rondes tout au long de la journée, deux en matinée et deux l’après-midi. Chaque rencontre sera modérée par un invité bordelais.
Halle des Chartrons
par Jean-Pierre Nercam, comédien,
Gérard Hello (oud)
et Michel Dedieu (saz).
Entrée libre
Adonis, de son vrai nom Ali Ahmed Saïd, est un poète, philosophe, critique littéraire et traducteur franco-syrien né à Qassabine près de Lattaquié au nord de la Syrie en 1930. Il suit sa scolarité au lycée français de Tartous, avant d’intégrer l’université de Damas où il obtient une licence de philosophie. Il commence à publier ses poèmes au cours de son adolescence et prend très tôt son nom d’auteur par référence au dieu grec, sans doute d’origine phénicienne, symbole du renouveau cyclique.
En 1955, il est emprisonné pour son appartenance au Parti nationaliste syrien. Un an après, à sa libération, il se réfugie au Liban. Il y fonde deux revues : Chi’r (ou Chiir qui signifie “Poésie”) en 1960, Mawâkif (“Positions”) en 1968, revue immédiatement interdite dans le monde arabe. C’est pendant cet exil libanais qu’il traduit en arabe Baudelaire, Henri Michaux, Saint-John Perse et, en français, Aboul Ala El-Maari.
En 1980, il fuit la guerre civile libanaise et, après quelques temps d’errance, se réfugie à Paris en 1985.
Représentant de la Ligue arabe à l’Unesco, il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands poètes de langue arabe vivants. Tout au long de son œuvre, il s’insurge contre injustice, dictature, guerre, misère… et se montre très critique envers l’islam.
Il reçoit le prix littéraire Prince Pierre de Monaco en 2016.
Halle des Chartrons
Soirée organisée par l’Association Entre-deux-Mers – Régions d’Europe (ERE).
- 18h00 – 21h00 : Lectures, table ronde et concert, entrée libre
- 21h00 : Concert, Calise chante des poètes grecs, entrée : 10 €
- 18h-19h30 : présentation et lectures de poètes grecs de ce début du XXIe siècle par leurs éditeurs et traducteurs, avec Chiara Gallo (Cerlom Inalco), Clio Mavroeidakos (Desmos / Poésie), Michel Volkovitch (Le miel des anges).
- 19h30-20h : Table ronde « Traduire la poésie grecque contemporaine », modérateur Allain Glykos
- 20h-20h30 : Intermezzo gustatif
- 20h30-21h00 : Hommage à Yannis Ritsos, présentation et lectures par Chiara Gallo et Michel Volkovitch
- 21h : Calise (accompagnée de trois musiciens, mandoline, guitare et contrebasse) chante Yannis Ritsos mis en musique par Míkis Theodorákis et Nikos Gatsos mis en musique par Manos Hadjidakis
Exposition sur quelques grands poètes grecs du XXe s. (Palamas, Cavafy, Seferis, Elytis, Rtsos, Embirikos, Gatsos, Dimoula) et de recueils publiés par les éditeurs invités
Halle des Chartrons
d’Arthur Rimbaud
Entrée : 12 et 8 €
« Prodigieuse autobiographie psychologique, écrite dans cette prose de diamant qui est la propriété exclusive de son auteur » (Paul Verlaine), rédigée après une période de crise notamment marquée par la sanglante dispute avec Verlaine, Une Saison en enfer est une noire profession de foi dans laquelle Arthur Rimbaud relate les souffrances proches de la folie qui l’ont presque mené jusqu’à la mort. Il y parle de son expérience de poète, de ses doutes et désillusions, de son rejet de la civilisation occidentale, de ses déceptions sentimentales et artistiques… Ce recueil de poèmes torturé, principalement rédigé en prose, n’est pourtant pas totalement désespéré puisque l’auteur y laisse aussi pointer quelques espoirs.
En savoir plus sur Jean-Quentin Châtelain et Une Saison en enfer > Ici
Bibliothèque des Capucins
Capitaine Alexandre
poète, slameur, écrivain
Entrée libre
Théâtre des quatre saisons à Gradignan
Julien Delmaire
poète, slameur, romancier
Entrée libre
Halle des Chartrons
soirée proposée par Mémoire d’encrier
avec Rodney Saint-Éloi, Capitaine Alexandre,
Nafissatou Dia Diouf, Julien Delmaire,
accompagnés par Alain Larribet
Entrée libre
Black is beautiful
Que veut dire aujourd’hui être Noir ? La Poésie tente quelques réponses. Black is Beauty. Black is… On ne sait pas trop. Mais peu importe la couleur, ce qui importe demeure la voix. La voix de la justice et du désir. Ce qui importe est ce qui demeure inaltérable, soit la beauté. Quatre poètes invoquent un monde habité par la conscience de la beauté et de l’amour pour avancer ensemble et pour vivre ensemble, au cœur brûlant du poème.
11h00 à 19h00
Halle des Chartrons
Samedi
- 14h00 : Thierry Delhourme pour Chroniques de l’oubli et Thibault Marthouret pour Qu’en moi Tokyo s’anonyme, éditions Abordo
- 15h00 : Fred Léal et Suzanne Doppelt – éditions P.O.L.
- 16h00 : Farouk Mardam-Bey – éditions Acte Sud
- 17h00 : Christian Garcin – éditions Finitude
- 17h45 :
Frank Balandier – éditions Le Castor astralANNULÉ - 18h00 : CharlÉlie Couture et Éric Poindron – éditions Le Castor astral
Dimanche
-
- 10h00-12h00 : atelier d’écriture avec Éric Poindron et CharlÉlie Couture.
- 14h30 : Nafissatou Dia Diouf et Julien Delmaire – éditions Mémoire d’encrier
- 15h30 : « La beauté pour transcender le chaos et l’éphémère* » débat avec Jean-Baptiste Para, Jean-Paul Michel Pierre Bergounioux et Jean-Claude Pinson
- 16h45 : Benoit Reiss – éditions Cheyne
- 17h30 : Amandine Monin, éditions Jacques Brémond
Pendant toute la durée du Salon du livre de poésie, dans la Halle des Chartrons et à la Librairie olympique, exposition de Textes en terre, céramiques réalisées par l’artiste Danièle Marteau et évoquant signes scripturaux et livres de différentes cultures.
Jacques Brémond
Projection près de la Libraire olympique du documentaire réalisé par Guillaume Metz sur Jacques Brémond, éditeur qui travaille de manière artisanale, en typographie au plomb, sur de beaux papiers souvent faits mains, avec, pour chaque ouvrage, une maquette et une couverture originale.
* « J’ai vu une enfance violentée rêver devant un amandier en fleurs.
J’ai vu un homme emprisonné retrouver souffle à la lecture d’un poème.
J’ai vu le ciel déverser des tonnes d’azur sur nos morts.
J’ai vu la neige brûler moins que les larmes.
J’ai vu le soleil consoler un coquelicot, et réciproquement.
J’ai vu un arc-en-ciel en cavale sous l’orage.
J’ai vu un ange noir chanter sous les étoiles.
Et je n’ai trouvé qu’un mot pour dire cela qui transcende le chaos, l’éphémère et la joie mêlés de nos vies : LA BEAUTÉ…. »
Halle des Chartrons
animé par Éric Poindron
et CharlÉlie Couture
Le nombre de places à cet atelier d’écriture est limité à trente. Les inscriptions, par simple mail adressé à poesie@poesiebordeaux.fr, sont acceptées selon l’ordre d’arrivée et font l’objet d’une confirmation. Si votre mail ne reçoit pas de réponse, cela signifie que les inscriptions sont closes, le nombre de participants ayant été atteint.
Halle des Chartrons
enivrez-vous !
Entrée libre
Des comédiens professionnels et amateurs, des musiciens, des universitaires restituent toute l’exquise dualité entre violence et volupté, bien et mal, laideur et beauté, enfer et paradis de l’œuvre du poète bohème et dandy, rebelle et torturé.
Halle des Chartrons
hommage à Mahmoud Darwich
Lecture à deux voix par Ziad ben Youssef (texte original) et Loïc Richard (traduction française).
Compositions originales et musiques traditionnelles interprétées au oud par Ziad ben Youssef et au violoncelle par Alexis Descharmes de l’ONBA.
Entrée : 12€ et 8€
Né le 13 mars 1941 à Al-Birwah en Palestine et mort le 9 août 2008 à Houston, Mahmoud Darwich est un des plus grands poètes contemporains de langue arabe. Reconnu mondialement, y compris en Israël, pour sa poésie dominée par la nostalgie de la patrie perdue, son œuvre a été couronnée par plusieurs prix et est publiée dans vingt-deux langues.
Président de l’Union des écrivains palestiniens, il a publié quelque vingt volumes de poésie et sept livres en prose. Il fut rédacteur de plusieurs publications, comme Al-jadid (Le nouveau), Al-fajr (L’aube), Shu’un filistiniyya (Affaires palestiniennes) et d’une des principales revues littéraires arabes Al-Karmel, dont il est le fondateur.
Connu pour son engagement au sein de l’Organisation de libération de la Palestine, il fut membre du comité exécutif de l’OLP de 1987à 1993, date à laquelle il la quitta pour protester contre les accords d’Oslo. Après plus de trente ans de vie en exil, il put rentrer sous conditions en Palestine, où il s’installa à Ramallah.