Soirées

Hugo ou l’ardeur
La Naissance du vent
Nausicaa
Ode maritime
Scène ouverte
Thierry Metz, l’urgence des mots

Lundi 5 mars – 20H30, Halle des Chartrons

La Naissance du Vent

lecture théâtralisée à deux voix des poèmes de Marie Beaupuy par l’auteure et Eric Sanson, comédien.

Entrée libre

 

Mardi 6 mars – 20H30 – Halle des Chartrons

Victor Hugo ou l’ardeur

Des textes et de la musique par des comédiens**, des universitaires, des musiciens de l’ONBA*… pour un Hugo surprenant de modernité.

Entrée libre

Il nous réveille nos rêves auxquels nous a­vions cru renoncer”, Michel Butor.
Pour rendre hommage à l’ardeur de Victor Hugo, toutes sortes de voix sous la Halle : voix d’un quatuor de l’ONBA* ; voix de l’Université avec Eric Benoit, professeur à Bordeaux Montaigne ; voix de comédiens** et d’amateurs qui liront en amoureux des textes de Hugo et sur Hugo…
Pour un Hugo surprenant de modernité avec toutes ses voix – qui charment et qui tonnent, grotesques et sublimes, pamphlétaires, lyriques et métaphysiques.

* Tristan Liehr, premier violon ; Alex Diep, second violon ; Cyprien Semayne, alto ; Aurélienne Brauner, violoncelle.

** Dont Christian Loustau, Jean-Pierre Nercam, Gérard Laurent

 

Mercredi 7 mars – 20H30 – Halle des Chartrons

Ode maritime de Fernando Pessoa

interprétée par Christian Loustau, comédien, accompagné par Solène Pougnet, violoniste.

Tarif plein : 12€ ; étudiants, demandeurs d’emplois : 6€.

Ode Maritime, œuvre poétique majeure du poète portugais Fernando Pessoa, écrite en 1914, est un texte incandescent, lyrique, épique et sensuel, qui se déploie comme un voyage halluciné à travers les espaces et les temps. Un homme immobile sur un quai du port de Lisbonne contemple un navire qui entre, un navire qui sort, et son âme appareille…Dans cette ouverture infinie, l’appel du large, des périples inouïs et le dérèglement des sens, toutes les ivresses, l’ensauvagement, la voyance aux confins de la folie…Ce texte maëlstrom est une confession — fiévreux monologue à la 1ère personne — un chant envoûtant où retentissent appels et invocations, cris et hurlements avec en sourdine des murmures chuchotés et, aussi, un drame puissant avec ses élans et ses retombées. Ode Maritime appelle donc la scène, la voix et le corps du comédien — ceux de Christian Loustau avec Solène Pougnet  au violon — qui nous font connaître et éprouver cette expérience poétique totale, cette sortie des limites qui nous permet de revenir à nous, en théâtre et en poésie.

 

Vendredi 9 mars – 20H30, Halle des Chartrons

Nausicaa (in Ulysse) de James Joyce

par André Marcon

Tarif plein : 12€ ; étudiants, demandeurs d’emplois : 6€.

Sur une plage de Dublin, le 16 juin 1904, au crépuscule… une jeune fille en fleurs irlandaise dans tous ses états, Gertie MacDowell en Nausicaa, Vierge Marie et Bovary, un piège à regards…

Une plongée parodique et sarcastique dans l’imaginaire et les fantasmes féminins à travers les salves de monologue intérieur d’une sainte n’y touche exaltée, engluée dans les rêves et clichés de la  séduction et du désir….

Un texte pour André Marcon, où l’écriture  jouissive et sacrilège de James Joyce met allègrement en pièces stéréotypes, leurres et conventions !

André Marcon dans ULYSSE de Joyce ! Une création pour le Marché de la Poésie.

 

Samedi 10 mars – 20H30, Halle des Chartrons

Thierry Metz, l’urgence des mots

avec Lionel Mazari, comédien, et David Buatois, musicien.

Tarif plein : 12€ ; étudiants, demandeurs d’emplois : 6€.

Thierry Metz, l’urgence des mots
Avec le spectacle de Lionel Mazari consacré à l’œuvre du poète Thierry Metz, (samedi 11 mars à 20h30), il s’agit d’entrer dans une expérience où l’existence et les mots coïncident-en vérité, en émotion, dans l’évidence de la beauté même.Lionel Mazari – accompagné musicalement par David Buatois – dans une intimité fraternelle avec l’écriture et le parcours de Thierry Metz, construit pour nous une approche de l’œuvre à la fois limpide , grave et légère, qui va au plus profond.Il nous donne à éprouver la quête qui fut celle de Thierry Metz: dire la réalité la plus élémentaire, dans l’urgence, dans l’attachement et l’arrachement à la vie, et  par là même tenter de « rejoindre« , par une grâce obscure, ce qui se cache de l’énigme même du monde et de nos vies. « Je ne cherche/par un homme/ou par une rose/qu’à rejoindre ce que je n’atteindrai jamais/je n’ai que quelques mots pour y parvenir et quelques journées.« Thierry Metz (1956-1997) ne se sentait exister que quand il écrivait. Pour vivre, il a été manœuvre sur des chantiers de construction, ouvrier agricole, employé dans une bibliothèque, sans cesser d’écrire. « Je suis dans mes mots. Jusqu’à l’écriture. J’appartiens à ce qui est dit du chemin./Alors je peux charger le jour sur mon épaule et monter/Et partir/Vers la maison de mes mains. »Jusqu’à son suicide en 1997 il a écrit comme s’il « résistait » et s’est tenu à « l’outil des mots« .Grâce au spectacle de Lionel Mazari nous pourrons sentir et comprendre, dans le mouvement de l’émotion, ce qu’écrivait Th. Metz :
« Une autre lecture commence
toujours une autre
avec deux mots:
ici : qui accueille
là-bas : qui raccompagne.
Deux mots pour se déplacer. »

 

Samedi 11 mars – 19H00 – Halle des Chartrons

Scène ouverte

Entrée libre

Scène ouverte : la scène est à vous pour 3 min ! Venez chanter, lire, réciter, slamer, déclamer vos propres textes ou ceux d’un de vos poètes préférés.

Pass pour les trois soirées payantes
tarif plein : 24€ ; demi-tarif :12€