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Un trazo rápido que raya el firmamento
el pájaro se catapulta hasta los confines del cielo.
Creo que tu presencia es la brisa torrentosa
que lo arrastra a esas alturas.
Conozco que estás cerca
y mi corazón emplumado
bate sus alas
alocadamente.
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Un trait rapide qui raye le firmament
L’oiseau se catapulte jusqu’aux confins du ciel
Je crois que ta présence est la brise torentielle
qui l’entraîne à ces hauteurs
Je sais que tu es proche
et mon cœur emplumé
bat ses ailes
follement.
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Il fallait revenir
Revenir de là-haut .
La brume se levait
Ou la ouate de nuages
Accrochée aux montagnes basques.
À Baztan seuls les troupeaux
Paisibles et immuables de pottoks
Et de brebis ouvrent la voie .
Même au milieu des collines de chardons mauves,
Rien ne semble les arrêter.
À Artzamendi les vautours fauves Dansent & planent .
Guetteurs des grands espaces
Fossoyeurs des égarés en route ou chemins d’infortune .
Veilleurs d’un ciel sans fin,
Ils planaient au-dessus
De mon corps allongé au bord de leurs falaises troglodytes : l’appel du vide était vaincu.
Plus bas, à Burkaitz , il y avait des gens fiers et généreux
Tout à leur travail .
Ils ne savaient pas ,
Ils n’avaient pas idée
De leur importance :
Ils me restauraient
Corps & âme .
Il est des lieux qui vous aimantent.
Vous y veniez jeune, vous n’y veniez plus , mais y pensiez souvent .
Et puis vous y revenez un jour .
Vous montez là-haut
Vous découvrez l’ampleur du chemin parcouru , et celui à suivre.
Vous marchez. Marchez. Marchez.
Vous respirez tout ce paysage là.
Vous lui appartenez maintenant .
Vous comprenez qu’il vous faudra revenir souvent à Burkaitz .
Il vous reste tant à donner et
Tant à apprendre d’eux,
Les généreux .
Plumes et Feux de septembre
Bientôt .