Un trait qui raye le ciel

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Un trazo rápido que raya el firmamento

el pájaro se catapulta hasta los confines del cielo.
Creo que tu presencia es la brisa torrentosa
que lo arrastra a esas alturas.
Conozco que estás cerca
y mi corazón emplumado
bate sus alas
alocadamente.
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Un trait rapide qui raye le firmament

L’oiseau se catapulte jusqu’aux confins du ciel
Je crois que ta présence est la brise torentielle
qui l’entraîne à ces hauteurs
Je sais que tu es proche
et mon cœur emplumé
bat ses ailes
follement.
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Samuel Jaramillo (Colombie)

Une réflexion sur « Un trait qui raye le ciel »

  1. Il fallait revenir
    Revenir de là-haut .
    La brume se levait
    Ou la ouate de nuages
    Accrochée aux montagnes basques.
    À Baztan seuls les troupeaux
    Paisibles et immuables de pottoks
    Et de brebis ouvrent la voie .
    Même au milieu des collines de chardons mauves,
    Rien ne semble les arrêter.

    À Artzamendi les vautours fauves Dansent & planent .
    Guetteurs des grands espaces
    Fossoyeurs des égarés en route ou chemins d’infortune .
    Veilleurs d’un ciel sans fin,
    Ils planaient au-dessus
    De mon corps allongé au bord de leurs falaises troglodytes : l’appel du vide était vaincu.
    Plus bas, à Burkaitz , il y avait des gens fiers et généreux
    Tout à leur travail .
    Ils ne savaient pas ,
    Ils n’avaient pas idée
    De leur importance :
    Ils me restauraient
    Corps & âme .

    Il est des lieux qui vous aimantent.

    Vous y veniez jeune, vous n’y veniez plus , mais y pensiez souvent .
    Et puis vous y revenez un jour .
    Vous montez là-haut
    Vous découvrez l’ampleur du chemin parcouru , et celui à suivre.
    Vous marchez. Marchez. Marchez.
    Vous respirez tout ce paysage là.
    Vous lui appartenez maintenant .
    Vous comprenez qu’il vous faudra revenir souvent à Burkaitz .
    Il vous reste tant à donner et
    Tant à apprendre d’eux,
    Les généreux .
    Plumes et Feux de septembre
    Bientôt .

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