Nuage étranger

NUAGE ETRANGER

J’aime la troublante idée
que ma chevelure prolonge mon corps

Echappant à moi-même Débordant
De mon lit Survivant
A ma mort

Mais j’aime encore mieux l’Idée
que prolonge ma chevelure
Libre discours
Que je peux couper court
Que je laisse courir

Et quand longuement je peigne
Cette « forêt aromatique »
Cette « mer d’ébène »
Dans mon miroir soudain

Je surprends
au loin

Le regard fixe de Baudelaire

Azadée Nichapour

in Nuage étranger, Dumerchez, 2004

Une réflexion sur « Nuage étranger »

  1. Et moi Dâssine, je dis

    Si tu regardes le destin avec des yeux de gazelle, il bondira sur toi avec les griffes du chat sauvage pour te déchirer

    Les Voix du Hoggar

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