Les Invités

 

 

Antoine Mouton

Antoine Mouton est né en 1981. Il reçoit le Prix des apprentis et lycéens de la région Paca pour Au nord tes parents, son premier texte paru au éditions La Dragonne, en 2004. Depuis, il évolue librement entre poésie, conte, récit en prose… Son premier roman, Le Metteur en scène polonais, paru chez Christian Bourgois, a été retenu dans la sélection du prix Médicis 2015.
Actuellement libraire au théâtre de La Colline à Paris, il collabore aux revues Jef Klak et Trafic.
Antoine Mouton a été résident à la villa Yourcenar en 2018-2019, et a publié en 2017, toujours chez Christian Bourgois, L’Imitation de la vie.

 

Cédric le Penven

Cédric Le Penven est né en 1980. Agrégé de Lettres Modernes, il vit et enseigne dans le Sud-Ouest de la France.Spécialiste de l’œuvre de Thierry Metz (à qui il a consacré un livre aux éditions des Vanneaux en 2017), il a publié une quinzaine d’ouvrages où se développe la question du biographique et de l’environnement, entre réminiscences et voyages, quotidien et introspection. Son écriture cherche à cautériser les plaies de l’enfance et leur écho dans le temps présent, dans une interrogation de la place que chacun s’autorise à occuper dans le monde, en quête constante de clarté. Il a obtenu le prix Voronca en 2004 pour Elle, le givre, paru aux éditions Jacques Brémond, et le prix Yvan Goll pour son recueil Nuit de peu, paru aux éditions Tarabuste en 2016.

 

Dominique Boudou

Dominique Boudou est né à Paris en 1955. Il habite à Bordeaux depuis un demi-siècle. Enseignant en école élémentaire, il a beaucoup appris de ses élèves pour se laisser cultiver par son jardin près de la Garonne. Les mots y foisonnent autant que les oiseaux. L’idéal pour se consacrer à la littérature dans tous ses états. Dominique Boudou est également chroniqueur à la revue numérique Recours au poème et son blog Jacques Louvain partage la littérature dans tous ses états.

 

Françoise Morvan

Encore lycéenne, Françoise Morvan, s’interrogeant sur les limites de la poésie et du roman, met en chantier un ensemble de livres qui, se répondant, forment une mosaïque de récits : un exercice de précision où la poésie joue juste le rôle d’outil léger, permettant d’atteindre une forme de neutralité accessible à tous. Il ne s’agit donc pas de recueils de poésie mais de récits qui peuvent se lire indépendamment ou, si l’on préfère, en miroir
« Pendant longtemps, j’ai pu écrire sans me soucier de publier des volumes que je n’avais pas envie de figer, d’autant que le monde littéraire ne m’intéressait pas et que je n’avais aucune intention de vivre de ma plume, horrible expression. Tous les ans, j’allais voir Robert Gallimard qui était mon lecteur unique et il publiait ce qui lui convenait dans la NRF après avoir consulté Georges Lambrichs, et tout allait bien comme ça. De temps à autre aussi, je demandais l’avis de Philippe Jaccottet qui me répondait toujours avec beaucoup d’attention et de gentillesse. »

 

Heptanes Fraxion

Heptanes Fraxion, poète, parolier, libraire, vit et travaille à Toulouse.
Il crée un blog en 2010 pour entreposer son artisanat poétique ce qui l’amène à être remarqué ainsi qu’à se reconnaitre dans une famille d’écriture.
Dès lors, il publie régulièrement en revue papier ou numérique (La Femelle du Requin / Revue Métèque / Le Cafard Hérétique / Cohues / Les Chats de Mars etc.) ainsi que dans le fanzinat littéraire très important à ses yeux.
Parallèlement, il officie au sein de plusieurs projets musicaux soit en tant qu’auteur, soit en tant qu’interprète, diseur de chansons ratées dit-il (Delmar, Bleu Russe, Mina, Fred Speed, Cassan).
Il publie ses deux premiers recueils en Belgique en 2018 et 2019.
Des lectures publiques en médiathèque ou des lectures musicales dans le cadre de festivals alternatifs ou pas (Salon des Voix Mortes Clermont Ferrand / Cave Poésie Toulouse / Festival des Voix Vives Sète…) lui font découvrir une autre façon de faire vivre ses poèmes.
S’en suivront plusieurs recueils chez différents éditeurs et quatre albums publiés sur les plateformes dédiées à la musique. (voir bibliographie et discographie).

 

Imasango

Imasango
© Editions Bruno Doucey

Née en 1964 en Nouvelle-Calédonie, Imasango passe son enfance entre Nouméa et la brousse où elle retrouve les racines de son métissage, avant d’effectuer des études de lettres en Europe et en Amérique du Sud. Passionnée de musique, de danse et de calligraphie, fascinée par les caractéristiques plastiques de la typographie, elle a longtemps préféré « exposer » ses poèmes plutôt que de les publier. Par sa poésie et les actions qu’elle mène en faveur de la culture, elle interroge la part métisse de nos identités. Elle promeut une poésie du partage, à la portée de tous, une poésie qui pour elle continue fondamentalement d’être faite pour être dite.Trois de ses textes sont parus aux éditions Bruno Doucey dans l’anthologie Outremer – Trois océans en poésie. Elle a publié aux Éditions Bruno Doucey, en 2011, Pour tes mains sources est un recueil à quatre mains avec Déwé Gorodé, Se donner le pays, paroles jumelles en septembre 2016.

 

Kouam Tawa

Kaoum tawa vit à à Bafoussam, sa ville natale dans l’Ouest du Cameroun où il se consacre à la littérature , le théâtre et l’animation d’atelier d’écriture. En 1998, il a participé à l’aventure du Théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis utour de la coupe du monde de football, et rejoint, aux côtés de la jeune metteuse en scène française Barbara Boulay et du dramaturge togolais Kossi Efoui, le projet de théâtre itinérant Eyala Pena.
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Laurence Lépine

Née en 1967 à Carcassonne, Laurence Lépine vit et travaille en Aquitaine. Après plusieurs publications remarquées dans des revues, elle publie son premier recueil Je suis venue comme la neige chez Fondencre (2015), puis Que sais-tu de mon chant ? (Le Serpolet, 2016), Je porte la merveille (Ed. Henry, 2017). Elle a été récompensée par le Prix des Trouvères 2016 (Grand Prix de Poésie de la Ville du Touquet).

L’écriture de Laurence Lépine est « toute en finesse, qui révèle sans révéler. Laurence Lépine suggère au lecteur plus qu’elle ne dit et donne à cette poésie une part de mystère. Le lecteur est invité à réfléchir, à laisser infuser ce que les mots peuvent porter. Les poèmes sont biens construits, bâtis sur des images et un travail sur la langue. Chaque poème interroge. […] Le plus important n’est pas de savoir de quoi parle le recueil, mais de se laisser porter par les mots, la merveille. […] La poésie de Laurence Lépine est toute en pudeur et retenue mais d’une certaine maturité. Elle porte une réflexion essentielle. » (Cécile Guivarch, Hep ! Lectures fraîches ! avril 2017, Terre à ciel)

 

Milène Tournier

Milène Tournier est née en 1988. Elle est docteure en Études théâtrales de l’université Sorbonne Nouvelle et écrit des œuvres de théâtre et de poésie. Elle a publié Et puis le roulis (Éditions Théâtrales, 2018), Nuits (La P’tite Hélène Éditions, 2019) et Poèmes d’époque (Décharge/Gros Textes, 2019), avec une préface de François Bon. Elle s’intéresse également à la littérature en lien avec les arts numériques et élabore des poèmes-vidéos.

 

Tarek Essaker

Tarek Essaker est né en février 58 à Gafsa, région de mines de phosphates et de nomades du Sud-Ouest de la Tunisie.
Il vit en Belgique où il est arrivé en 78 après avoir été contraint de quitter son pays natal en raison de son activisme marxiste. Il y a poursuivi des études supérieures.
Cinéma, théâtre, nouvelles, poésie, son œuvre s’ancre dans les traditions du nomadisme et de l’exil.
Il puise sont inspiration les voix ataviques et solitaires qui l’habitent, dans sa terre natale, qu’il décrit lui-même comme “une région de mineurs, de pauvres et de laissés-pour-compte, d’où surgissent, de tout temps, les rébellions et les révoltes qui, dans l’imaginaire collectif, demeure la région des bannis, des exilés, des révoltés”, ainsi que dans les pays européens témoins et acteurs de son errance, son absence d’attaches ou encore son insoumission et sa quête de liberté.

 

Véronique Kanor

Véronique Kanor est d’origine martiniquaise. Elle réalise des documentaires et des fictions, et est également dramaturge et poétesse. De son île pré-natale, elle a hérité d’une utopie, de quelques cauchemards, de batailles perdues et d’un désir de flamboyance. De fait, ses films comme ses écrits parlent d’identité, d’afro-descendance, de marronnage et de décolonial.
Sa première pièce de théâtre éditée chez Lansman, Le Temps suspendu de Thuram, a été mise en scène par Alain Timàr du Théâtre des Halles, à Avignon en 2014. Idem pour sa deuxième pièce actuellement en tournée, Moi-Kadhafi, éditée chez Caraibéditions. Son œuvre poétique est publiée chez Présence Africaine. Avec Combien de solitudes… elle obtient le Prix Ethiophile 2018.
Véronique se produit parfois en duo, avec d’autres poètes. En 2017 et 2019, elle a partagé son micro avec Abd al Malik. Et, lors d’une tournée franco-canadienne en 2019, c’est avec le poète d’une Nation Première qu’elle a croisé sa poésie.
La plupart du temps, Véronique est seule-en-scène dans des pict-dub poetry, des lectures performatives, socialement engagées et rythmées par des images documentaires. Dans ce genre, Je ne suis pas d’ici je suis ici est la quatrième performance qu’elle réalise ; une performance qui parle de la quête d’un ici à soi, de tous les ailleurs qui migrent et s’agglutinent là ils peuvent. Si la Poésie est un radeau de sauvetage, peut-elle être aussi une terre d’accueil ?
“e viendrai à vous avec une armée de pauvres, des désastres programmés, avec les valets, les sous-fifres, les ombres en tablier, avec les mômes d’ouvrières, les fils de pas-de-papa et les filles de pas-de-bol, avec les déshérités, les spoliés, les déplacés, les possédés, dépossédés, les assignés à résistance !”
Le texte de la performance a été publié dans son recueil Eclaboussure, chez Présence Africaine.

 

Zabou Breitman

© Carole Bethuel

Elle est la fille de l’auteur de Thierry la Fronde, Jean-Claude Deret, également acteur, et de Céline Léger, comédienne. Elle étudie le cinéma, le grec moderne et l’anglais, et fréquente le cours Simon. Elle fait ses débuts au cinéma en 1982 dans Elle voit des nains partout. Elle enchaîne les comédies : Banzaï, Le Beauf, Promotion canapé puis travaille avec des cinéastes comme Diane Kurys (La Baule-les-Pins, 1990), Coline Serreau (La Crise, 1992), Philippe Lioret (Tenue correcte exigée, 1997) et Pierre Jolivet (Ma petite entreprise, 1999), ou encore le tandem Jaoui / Bacri, et aussi Michel Deville (Un monde presque paisible, 2002), ou encore Rémi Bezançon (Le premier jour du reste de ta vie, 2008).
En 2001, elle signe son premier long métrage, Se souvenir des belles choses. Le film est récompensé par trois Césars dont celui de la meilleure œuvre de fiction. Suivront en 2006 L’Homme de sa vie, en 2009 Je l’aimais et en 2010, No et moi, son quatrième long métrage en tant que réalisatrice.
En 2017, elle co-écrit et réalise Paris etc., une série de douze épisodes pour Canal Plus.
Elle débute la mise en scène de théâtre en 2002 avec L’hiver sous la table de Roland Topor (Molière du metteur en scène et du meilleur spectacle en 2003), Des Gens d’après son adaptation de documentaires de Raymond Depardon, (Molière du meilleur spectacle et de la meilleure adaptation), Blanc d’Emmanuelle Marie, La Compagnie des spectres (2010) d’après Lydie Salvayre, spectacle toujours en tournée. Elle signe la mise en scène de L’Enlèvement au Sérail de Mozart, dirigé par Philippe Jordan, à l’Opéra Garnier.
En 2016, elle met en scène la Logiquimperturbabledufou, un spectacle composé de montages de textes de documentaires sur la folie, d’extraits de Tchekhov, de Shakespeare et de textes originaux. La même année, elle fonde la Compagnie Cabotine qui lui permet d’initier des projets faisant une place prépondérante à de jeunes acteurs, de jeunes metteurs en scène ou de jeunes scénographes. After the end de Dennis Kelly mise en scène par Antonin Chalon est créé au Théâtre de la Manufacture (Festival d’Avignon) en juillet 2019. En cours, l’adaptation et la mise en scène de Poil de Carotte de Jules Renard, spectacle musical composé par Reinhardt Wagner. Et la mise en scène de La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau, au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Elle signe également la mise en scène de Thelonius et Lola créé en octobre 2019 à la Maison de la Culture d’Amiens avec laquelle elle est associée pour trois saisons.

 

Maud Andrieux

Maud Andrieux est comédienne, metteure en scène et auteure.
Née à Versailles, elle commence le théâtre à l’âge de sept ans. Après un Bac littéraire-Théâtre à Aix-en-Provence, elle poursuit des études théâtrales à l’université et entre au Conservatoire National de Région de Bordeaux. Elle travaille avec des metteurs-en-scènes engagés sur plusieurs créations contemporaines et interprète plusieurs petits rôles à la télévision, puis crée sa propre compagnie en 2005.
Elle adapte pour la scène Un Barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras qu’elle joue à Saïgon pour un hommage que lui dédie l’Ambassade de France. Elle poursuit sa tournée aux Temples d’Angkor-Cambodge, en Turquie, au Maroc… Son adaptation du roman Le Vice-consul de Marguerite Duras est jouée à Paris, Calcutta, Chandigarh et New Delhi en 2014 pour le Centenaire Duras. Elle est alors nommée Directrice artistique du Théâtre Marguerite Duras Itinérant.
Elle programme et accueille chaque année des Compagnies jouant des œuvres Durassiennes.
Depuis 2017, elle retravaille dans l’image en tant qu’actrice et a rejoint le casting de séries Netflix, TF1 et France Télévisions.
En 2020, elle touche à l’écriture scénaristique et co-signe avec Magherita Coppola deux courts-métrages, Drôles de Dames et Ceci n’est pas un jeu.

 

François Corneloup

François Corneloup est un saxophoniste de jazz français né le 14 janvier 1963.
Autodidacte, il débute dans les années 80 et 90, enchaînant les expériences et les rencontres, notamment en collectif avec la Compagnie Lubat.
Il obtient la reconnaissance en 1998 avec la parution de son album Jardins ouvriers, en trio avec Chlaude Tchamitchian et Éric Échampard. Il est aujourd’hui un musicien majeur de la scène française et européenne.
Le son de saxophone de François Corneloup est très caractéristique, très expressif, fait d’attaques très franches et de notes très soutenues.

 

Mona Malacar

Mona Malacar est née en 1987 à Bordeaux.
Elle publie en 2021 son premier texte de poésie aux éditions 10 pages au carré, « au bout des doigts que de la kératine« .
En 2022, le poème « adieux ont été faits » paraît dans la revue littéraire des éditions Dynastes.
« Les yeux cousus« , poème narratif, est à paraître aux éditions Dynastes en février 2023.
Après avoir vécu en Espagne durant cinq ans, Mona habite aujourd’hui entre la France et le Portugal.

 

Jean-Hugues Larché

Jean-Hugues Larché est né à Bordeaux en 1962.
Après des études de sociologie, il voyage et devient éclairagiste au théâtre du Capitole et au théâtre Sorano à Toulouse. Il suit une formation de réalisation en caméra légère à l’INA en 2002.
Il réalise quatre documentaires littéraires de 2006 à 2010 : Nietzsche, miracle français avec Philippe Sollers ; Disponibilité de la pensée chinoise avec François Jullien ; Résurrection de Proust avec Stéphane Zagdanski et Mille et une lumières de l’islam avec Malek Chebel.
Il est co-fondateur et rédacteur de la revue Sprezzatura de 2008 à 2014. La revue L’Infini / Gallimard publie trois de ses articles ; Virtuosité du cœur en 2013 ; De Kooning, en 2014 et L’éveilleur en 2017. Il collabore aujourd’hui régulièrement à la revue Cahiers de Tinbad, avec les articles suivants : Danse avec Soutine en 2020, Parker, maintenant en 2021, Billie Holiday en 2022 et Acte de Pollock en 2023.
Il publie aux éditions Olympique l’essai Le rire de De Kooning, en 2019, puis deux recueils de textes inédits autour de la musique, la peinture, la littérature : Seul Mozart en 2021 et Dionysos à la lettre en 2022.
En mars 2023, paraît Quintet pour Venise aux éditions Serge Safran.

 

Jean-Michel Devésa

©Sophie Jaussi

Professeur des Universités
Directeur de la Collection « L’Un et autre en Français » (PULIM)
De plus en plus romancier, et bientôt professeur des universités à la retraite. Auteur non pas « bordelais » mais écrivain depuis Bordeaux et sa région comme poste de vigie. Arpenteur des frontières et de leurs limites. Dans les livres et la réalité. L’atteste sa Garonne in absentia (éditions Mollat, 2021) laquelle explore l’Histoire et ses fantômes, l’œuvre du temps et l’usure de l’amour à pas documentaire et en lâchant la bride à l’imagination et à la poésie.

 

Philippe Couillaud

Durant sa carrière de travailleur social et maintenant encore, il a accordé une place particulière à l’écriture. Il a eu le plaisir de voir celle-ci se métamorphoser en livres à trois reprises. L’envers du voyage, à l’instar de ses deux prédécesseurs, mêle histoire personnelle et histoire collective à travers les kilomètres qu’avalent en chœur un conducteur téméraire et sa véloce automobile. Dans cet habitacle vrombissant, les frontières du temps et de l’espace sont quelque peu malmenées. Celles de la mémoire et du désir également. La vie et la mort sont aux aguets.

 

Rolaphton Mercure

Né en 1988 à Port-au‐Prince, en Haïti, Rolaphton Mercure est écrivain, comédien et acteur, slameur, dramaturge et metteur en scène. 
Après sa participation, de 2010 à 2012, à la troupe de comédie musicale Haïti en scène de Bertrand Labarre, il a joué dans la pièce Le Jeu de l’amour et du hasard, montée par Jean-René Lemoine, au Festival 4 chemins de Port-au-Prince (2012) puis au Festival des francophonies de Limoges (2013).
Lauréat, en tant que slameur, du prix Caraïbes en création de l’Institut français en 2013, il a, au cinéma, joué dans Meurtre à Pacot et participé au doublage d’Assistance mortelle, deux films de Raoul Peck, avant d’interpréter un des rôles principaux dans le film Kafou (2017) de Bruno Mourral et un second rôle dans le film Freda de Géssica Généus.
Sa pièce Fuck Dieu, fuck le vodou, je ne crois qu’en mon index a été nommé au prix SACD dramaturgie en 2021 puis publié dans l’Anthologie des nouvelles dramaturgies d’Haïti.
 Il vit actuellement à Limoges où il suit des études de second cycle en créations contemporaines et industries culturelles.

 

Anouk et Pauline Delabroy-Allard

Anouk et Pauline Delabroy-Allard sont sœurs.
Anouk, née en 1996 a fait des études de cinéma puis un master de Création littéraire.
Pauline, née en 1988, est l’autrice de Ça raconte Sarah (Les éditions de Minuit).
Dans Enracinées, écrit à quatre mains, elles composent un portrait de leur sororité, de ses joies et de ses chagrins.

 

Baptiste Pizzinat

Baptiste Pizzinat est né en 1982.
Poète et photographe, il a été, dans une autre vie, chercheur en sciences sociales.
Womanizer est composé comme un dialogue complice et humoristique entre l’auteur et sa compagne, ce recueil de poèmes est un chemin allègre et jouissif sur le chemin de la déconstruction qui nous montre que certaines révolutions commencent sous la couette.