Les événements

 

 

À la Halle des Chartrons

 

 

Antoine Mouton lit Les Chevals morts

Vendredi 10 mars – 20h30
Entrée : 10€ (étudiants 8€)

Il faut les fuir ces Chevals morts, ceux-là qui nous poussent à commettre des erreurs, de celles qui nous séparent, nous font prendre des chemins divergents. Mais comment faire en sorte de rester deux, de continuer à s’aimer alors que les Chevals tentent de nous convaincre qu’ailleurs peut-être… seul peut-être… ce serait mieux ? Les Chevals morts est un texte écrit comme un chant, au rythme haletant et mélodieux ; un hymne à l’amour, au couple ; une course contre la tristesse et la solitude.
« nous laisserons la tristesse tomber de cette ligne que l’amour trace
oui cette ligne que l’amour follement trace
trace pas entre nous mais sous nous
cette ligne sur la lande que l’amour dresse et discipline
cette tristesse à laquelle on arrachera les dents »
« Les Chevals morts est une imploration, peut-être une incantation, on pourrait dire un cri mais alors un cri très doux, très intérieur, un appel. À ce que l’amour continue et ne se laisse pas piétiner par la tristesse, ne se laisse pas envahir et alourdir par l’horreur des chevals morts. C’est un appel à rester deux, à ne pas se laisser morceler comme tant d’autres qui pourtant s’étaient promis. »
(Mariette Navarro)

 

Lectures musicales

Samedi 11 mars – 20h30
Entrée : 10€ (étudiants 8€)
Ôhó
Une lecture musicale accompagnée au balafon par Mangane du poète et metteur en scène camerounais Kouam Tawa.
Ôhó, ainsi débute et se termine l’adieu de Kouam Tawa à son plus que frère. Ôhó est un cri, un chant, un appel au sol et aux peuples de cette terre que l’ami habita. Ancré dans la tradition orale africaine, Ôhó pétrit l’ocre des mots modelant peines et joies en une intense élégie dédiée aux hommes qui ont fait et feront l’histoire de l’Afrique, offerte à l’humanité.

Asselikoun
Une lecture musicale par Tarek Essaker (auteur tunisien),accompagné au oud par Ziad Ben Youssef (compositeur/traducteur), avec Myriam Vicq (comédienne).
Asselikoun (Les Cheminants) est un récit poétique sur l’errance d’Hagar : servante de Sarah et d’Abraham, elle leur donna un fils, mais fut rejetée de tous. Soumise à la violence, elle dut s’exiler dans le désert. “Les Cheminants” questionnent les archaïsmes et dogmes du patriarcat et retracent les luttes d’une femme, figure mythique et universelle du rejet et de l’oubli.

 

Roadtrip, Venise, Garonne, aux frontières de la littérature

Dimanche 12 mars – 20h30
Entrée libre
Une soirée de lecture, d’échange et de débat dans les parages de la fiction et du réel, en partage du sensible, dans le voisinage des autres arts, autour de L’Envers du voyage de Philippe Couillaud, Quintet pour Venise de Jean-Hugues Larché et Garonne in absentia de Jean-Michel Devésa.
Soirée animée par Monique Moulia.

 

Poésie des Frontières

Lecture de Maud Andrieux accompagnée par François Corneloup au saxophone
Lundi 13 mars – 20h30
Entrée : 10€ (étudiants 8€)
Un florilège de poèmes sur les frontières, thème du Printemps des Poètes 2023 : « … les frontières ne sont pas que géopolitiques ou armées. Pas qu’un enjeu meurtrier. Ni une ligne de front fortifiée. Il en est même que l’on ne cesse de franchir, du petit jour à la minuit, de l’enfance au lendemain, du visible au caché, de la mort à la vie, du réel à la poésie… » Sophie Nauleau

 

Véronique Kanor dit Je ne suis pas d’ici, je suis ici

Mardi 14 mars – 20h30
Entrée : 10€ (étudiants 8€)
« Je viendrai à vous avec une armée de pauvres, des désastres programmés, avec les valets, les sous-fifres, les ombres en tablier, avec les mômes d’ouvrières, les fils de pas-de-papa et les filles de pas-de-bol, avec les déshérités, les spoliés, les déplacés, les possédés, dépossédés, les assignés à résistance ! »
Ainsi parle celle à qui l’on demande ses papiers d’identité et qui en a marre. N’est-elle pas française, femme, noire… comme tout le monde ? « J’habite en permanence un état de colère, comme si je portais un volcan en bandoulière. Cette colère a pris corps petit à petit, en comprenant comment je suis devenue noire et femme… Alors le fait d’entrer en écriture, de passer par la création, m’a permis de survivre et d’être en paix avec les gens que je côtoye.
 »

 

Les mots des routes

Chants, danses, lectures… une poésie brute sans frontières
Mercredi 15 mars – 14h à 17h
Entrée libre

La Rue Des Éloges par le collectif TMLM
Une scène ouverte dédiée au compliment animée par Maras. Ce moment de poésie s’affranchira des frontières en invitant des plumes de tous les horizons (Ukraine,Togo, Guyane…). Inscriptions pour la scène : collectiftmlm@gmail.com

Poésie sans frontières
La bibliothèque de Bordeaux Lac et l’association ALIFS vous proposent de venir écouter des textes poétiques produits à l’issue d’ateliers d’écriture menés par l’auteure bordelaise Brigitte Giraud. L’artiste régionale est venue à la rencontre de nos publics issus de pays parfois lointains pour s’exprimer autour du thème des frontières. Le comédien et metteur en scène Wahid Chakib a aidé à mettre en voix et en scène ce voyage poétique.

Ethnotopies, Bordeaux – lectures – Rêves du dedans, pas du dehors
À partir du secret de leurs rêves, des jeunes, à la croisée des exils, nous entrainent avec leurs mots qui prennent place, s’élèvent et ouvrent un chemin poétique pour explorer une autre marche du monde.

La maison d’Ella, Bordeaux – lectures et chant – Nos espaces intérieurs
Le philosophe Merleau-Ponty écrivait « Le contour de mon corps est une frontière que les relations d’espace ordinaires ne franchissent pas ». Cette proposition est le point de départ d’une cartographie mise en voix de ce qui habite le corps et la peau des femmes aux frontières de l’intime et de l’altérité.

Les Orchidées rouges, Bordeaux – lectures et danse – L’intime traversée
Le corps des femmes est terrain de batailles, enjeu patriarcal et politique dans certaines sociétés. Partir, emmener son corps ailleurs, c’est se heurter, pendant la traversée, aux récifs de la mémoire évanescente, de la perte de la langue et de la terre. Et puis un jour, le corps se souvient, se met à parler puis à danser pour raconter l’exil.

 

Zabou Breitman dit Tant qu’il y aura du vent

Mercredi 15 mars – 20h30
Entrée : 15€ (étudiants, demandeurs d’emploi : 10€)
Tant qu’il y aura du vent, une interprétation inédite du cabaret vert du compositeur Reinhardt Wagner. Ce cabaret est composé de 17 chansons originales, et 30 textes d’auteurs parmi lesquels Victor Hugo, Raymond Queneau, Sylvia Plath ainsi que le grand-père de Zabou, Lucien Breitman.

 

 

 

Institut Cervantes de Bordeaux
57, Cours de l’intendance – 33000 Bordeaux>

Rencontre autour de la poésie péruvienne

Jeudi 16 mars -18h00
Entrée libre
Rencontre avec Carlos Olivera, éditeur péruvien, autour de la poésie péruvienne. Une soirée où se discutera notamment la relation existant entre la poésie actuelle et les identités du Pérou contemporain.
Présentation du livre « La Femme » de la poétesse péruvienne Victoria Guerreo, édité par les éditions KLAC. Ce livre est un dialogue intime entre la poétesse et des femmes d’univers différents qui l’ont influencées, Anna Akhmatova, écrivaine russe, Maria Emilia Cornejo et Magda Portal, écrivaines péruviennes…
Cette rencontre sera suivie d’une lecture musicale bilingue de poèmes péruviens avec un spectacle spécialement préparé pour l’occasion par une comédienne et un musicien en live.