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Viagem sem rumo
À beira da estrada, enquanto as ovelhas procuram
a sombra, a sombra procura o sol. Mas a estrada entra
por dentro de campos carregados de flores. De um lado,
as flores brancas como o sal, do outro lado, as flores
amarelas como o ouro falso da madrugada. E eu seguro
a chávena de café, levo-a à boca e provo o sabor
amargo destas colinas, destes canaviais, das palavras
que se ouvem num acaso de conversa. Que ficará de tudo
isto? Um acaso de primavera que atravessa o inverno? A
ilusão de que aquele rebanho continuará o seu caminho
até encontrar a sombra? Ou a própria sombra, na frieza
da sua queda, roubando às flores o branco do sal
e o ouro deslavado do orvalho matinal?
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Voyage sans but
Au bord de la route, alors que les brebis recherchent
l’ombre, l’ombre cherche le soleil. Mais la route entre
dans les champs chargés de fleurs. D’un côté,
les fleurs blanches comme le sel, de l’autre, les fleurs
jaunes comme l’or faux du matin. Et moi je tiens
la tasse de café, je la porte à la bouche et goûte l’arôme
amer de ces collines, de ces cannaies, des mots
qui s’entendent au hasard d’une conversation. Que restera-t-il
de tout cela ? Un hasard de printemps qui traverse l’hiver ?
L’illusion que ce troupeau continuera son chemin
jusqu’à la rencontre avec l’ombre ? Ou l’ombre elle-même,
dans la froideur de sa chute, volant aux fleurs le blanc du sel
et l’or délavé de la rosée matinale ?
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Nuno Júdice
traduction du portugais Béatrice Bonneville et Yves Humann
À propos d’ombre & du soleil d’ombre qui cherche le soleil …
Avant la Route (1950)
Puis
De l’autre côté de la route
Et de Sur la Route ( 1957)
Du Jack
Du Kerouac : en poésie
Mexico City Blues (1959)
En ses Chorus au Mexique
Mais de bien plus ailleurs
De bien plus Loin
Aussi…
13ème Chorus
J’ai attrapé froid
Du soleil
Quand ils ont arraché mon cœur
Au sommet de la pyramide
Oh le froufrou tuti-bluti
aux fenêtres
des mecs aick aick
Ville ce midi roussâtre
quand les prêtres osaient
lécher leurs babines
penchés sur mon cœur de chair
cognant ~
les bêtes Sacrilèges
m’ont Mangé 10,000 millions
de Fois & je suis revenu
Crachant du pulque
dans les Saloons
Borracho
Orc
de vieille Azteca Acide
En en redemandant
J’ai sauté de la bouche affamée
De Popocateptl
Trad de l’anglais Pierre Joris
En hommage oct 2017 aux mexicains sur la lagune de Mexico- Tenochtitlán , au DF , et dans les états de Oaxaca à Juchitan et l’état de Puebla autour des volcans Popocateptl & Ixtacihuatl qui n’ont plus de maison… suite aux tremblements de terre derniers .