Tout n’est qu’ordre et beauté

Ô Epidavros
Mes pas résonnent
En ton cœur
Ô Epidavros
Mes chuchotements
Murmurent le temps passé
En ton cœur
Ô Epidavros
Respirer -Vibrer
Tel est ton destin
Et ton intemporelle
Ruine
En ton cœur
En ton centre
C’est un pas léger
Qui se désespère
L’envolée
Ne revient pas encore
Ô Epidavros
Théâtre des ruines
Arène des espérances cruelles
Et des desseins obscurs
Epidaure tu trembles
Les philosophes poètes sont loins, disons le
Loins plutôt que morts
Sinon ce serait la fin.
Les fauves sont aux alentours
Ô Epidavros
Traduire les maux
Et les bannir de ton centre
de sable.

V C Chastelier

10 janvier 2019, loin d’Epidaure