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Aujourd’hui la lumière
Est celle qui convient
Au volume
Atteint par l’été.
L’été calcule
Son volume au plus juste.
Et sa lumière.
La sphère
Est pleinement sphère.
Il n’y a plus
De plafond.
L’été
S’est consacré.
C’est comme si l’été
S’aiguisait encore.
On craindrait même
Un incendie de la lumière.
Le volume de l’été
Va distendre l’azur.
L’été
Est aux frontières.
Il veut franchir.
Il risque
L’éclatement
Dans une autre lumière
Inapprochable.
Après, dit le soleil,
C’est pour après.
Occuper l’autre —
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Être la substance de l’autre.
Qui fera le creux?
Finie,
La moisson.
Dans un volume
Qu’il sent devenir flou,
L’été s’inquiète.
Dans l’été, le danger
Vient de trouver
A s’enrôler.
Caresser,
Bien sûr.
Caresses
De l’un à l’autre.
Caresses de tous
Au volume.
Ses répliques.
Tant et plus.
Ils sont tous fiers :
L’azur, le volume,
L’été, le soleil,
L’espace, la sphère.
La terre
Se recueille,
Garde mémoire.
Un clocher qui traverse
Une épaisseur de siècles
Et qui regarde
Le résultat
Des additions.
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Eugène Guillevic