El arriero
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El Arriero
El Arriero va
En las arenas bailan los remolinos,
el sol juega en el brillo del pedregal,
y prendido a la magia de los caminos,
el arriero va, el arriero va.
Es bandera de niebla su poncho al viento,
lo saludan las flautas del pajonal,
y guapeando en la senda por esos cerros,
el arriero va, el arriero va.
Las penas y las vaquitas
se van por la misma senda.
Las penas son de nosotros,
las vaquitas son ajenas.
Un degüello de soles muestra la tarde,
se han dormido las luces del pedregal,
y animando la tropa, dale que dale,
el arriero va, el arriero va.
Amalaya la noche traiga un recuerdo
que haga menos peso mi soledad.
Como sombra en la sombra por esos cerros,
el arriero va, el arriero va.
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Va le vacher
Va le vacher
Sur les sables dansent les tourbillons,
le soleil joue sur le brillant du pierrier
et pris dans la magie des chemins
le vacher va, le vacher va.
Drapeau de brume est son poncho au vent,
le saluent les flûtes de la lande,
et avec fierté sur le chemin de ces collines,
le vacher va, le vacher va.
Les peines et les vachettes
suivent le même chemin.
Les peines sont les nôtres,
les vachettes sont à d’autres.
Un égorgement de lumières marque le soir,
se sont éteints les éclats du pierrier,
et animant la troupe, allez, allez,
le vacher va, le vacher va.
Espérons que la nuit m’apporte un souvenir
qui rendra moins pesante ma solitude.
Comme une ombre dans l’ombre, par ces collines,
le vacher va, le vacher va.
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