Ce sera tout le printemps
qu’entre les tilleuls les abeilles auront jeté au vent.
Ainsi, la poussière qui vole,
quand passe la charrette de l’écorcheur.
Les trembles aujourd’hui ont frémi
bien avant dans la nuit.
Une lune livide blanchit
quelques plumes ensanglantées.
Ce sera donc l’été.
Je vais mon chemin. Au village.
Ainsi, l’écorcheur une fois
passé, la poussière s’abat. Les chiens aboient.
Zbynèk Hejda
Abord de la mort, traduit par Erika Abrams, éditions fissile