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Caminito del indio
Caminito del indio,
sendero coya
sembrado de piedras.
Caminito del indio
que junta el valle
con las estrellas.
Caminito que anduvo
de sur a norte
mi raza vieja
antes que en la montaña
la Pachamama
se ensombreciera.
Cantando en el cerro
llorando en el río,
se agranda en la noche
la pena del indio.
El sol y la luna
y este canto mío
besaron sus piedras,
camino del indio.
En la noche serrana
llora la quena
su honda nostalgia.
Y el camino sabe
cuál es la coya
que el indio llama.
Se levanta en la noche
la voz doliente
de la baguala.
Y el camino lamenta
ser el culpable
de la distancia.
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Petit chemin de l’indien
Petit chemin de l’indien
sentier de princesse
semé de pierres.
Petit chemin de l’indien
qui unit la vallée
aux étoiles.
Petit chemin que parcourut
du sud au nord
ma vieille race
avant que dans la montagne
la Pachamama
s’assombrisse.
Chantant sur la colline
pleurant dans la rivière,
grandit dans la nuit
la peine de l’indien.
Le soleil et la lune
et mon chant
embrassèrent ses pierres,
chemin de l’indien.
Dans la nuit sereine
la flûte pleure
sa profonde nostalgie.
Et le chemin sait
quelle princesse
l’indien appelle.
Se lève dans la nuit
la voix désolée
de la baguala*.
Et le chemin regrette
d’être responsable
de la distance.
* Genre musical originaire du nord de l’Argentine.
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Muchas gracias !
Et en ces jours tellement particuliers , en ce printemps lumineux , doux et froid aussi, la phrase d’Atahualpa Yupanqui qui m’accompagne et résonne est devenue de plus en plus vive, et m’adresse ses échos traduits en toutes les langues possibles (traductions dont la quête m’occupe depuis quelques semaines.)
« Celui qui se met à crier n’entend pas son propre chant. «