C comme…

C comme….

Ça devait commencer par C comme Café.

Le cœur des Charlie ne cogne plus en chœur, ça m’a coupé la chique, je dé-caféïne et chavire la consigne. Ce sera C comme Charlie, chapelet de C, conjuration en C.

Chers Cabu, Charb, et chers copains-compagnons : chroniqueurs crayonneurs, critiques contradicteurs en constante croisade, coriaces combattants chasseurs de connerie si courageux et si charmants, crâneurs si cavaliers, coquins chenapans chahuteurs, créateurs couillus culottés et corrosifs, chevaliers contestataires, charismatiques, consciences pas conformistes, pas courbés pas couards pas capitulant.

Ma composition carapate, les C cavalcadent dans ma caboche, cohorte chaotique, charivari et caravansérail, concert cacophonique de cauchemar : cortège de cris de colère contre ces couillons crétins criminels coupables de ce carnage, calamiteuses cervelles cabossées croyant à contresens en charia et coran caduques.

Les Charlie vous conchiaient vous charriaient sans céder en croquis comiques.

Vous les avez ciblés puis comme des chiens, cruellement culbutés d’un coup.

Vous n’avez rien compris. C’est vous qui chuterez.

De choc en cuisant chagrin on les chiale copieusement, cafardeusement, colossalement.

Reste le C de conviction qu’il y aura toujours des Charlie pour charger crayon et cartouche d’encre contre contre et encore contre ce qui ne colle pas dans la cosmogonie.

Julie Picon