Brise du sud

Brise du sud

Ô brise du sud, porte mon salut
et sois bienveillante,
Porte mon salut à mes chers enfants et répands sur eux
Ton parfum d’œillet.
Arrête-toi sous les tentes de mes nobles fils
Et dis-leur
Que je passe mes nuits dans la douleur et le délire.
Ô mes chers guerriers séparés de moi, mes paupières seront
Habituées à l’insomnie, et le doux sommeil m’a quitté.
Que de nuits blanches passées en soupirs!
Comme un malade
Dont les yeux souffrants le plongent dans
L’agitation et l’affliction.
Triste et sans repos, ô que ma
nuit est longue!
Quand donc nos retrouvailles y
mettront-elles fin ?

Émir Abd el-Kader ben Muhieddine (Algérie – 1808-1883)

Une réflexion sur « Brise du sud »

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