Bien-aimé

Bien-aimé,
vous pouvez, n’être que la défaillante étincelle
De la flamme qui tremble en la lampe d’argile.
Qu’importe !
Puisque vous éclairez mes ténèbres
Aux lustres immortels du jour.
Puisque vous savez me faire entendre
Les murmures subtils de l’ample éternité.

Bien que vous ne soyez, comme tous les mortels,
Rien qu’une pauvre chose que la mort défigure et le destin efface,

Ah ! qu’importe, puisque à mon cœur vous apportez
La pure vision des demeures divines.

Shrimati Sarojini Naidu

Une réflexion sur « Bien-aimé »

  1. Je ne connais rien au monde qui ait autant de pouvoir qu’un mot.
    Parfois j’en écris un, je le regarde jusqu’à ce qu’il commence à resplendir.
    Emily Dickinson

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