tu n’aboutiras pas…

 

Maxence Amiel

tu n’aboutiras pas sans
obstacles ils t’attendent,
les coups,
les hurlements,
la peur est ta maîtresse

avant tout il faut être simple
que pourrions-nous espérer
si l’existence n’était pas
de fleurs pourries
et de lunes enfumées ?

il faut prendre le temps de chérir la violence
à la première heure s’en faire un manteau
à la dernière le laisser tomber

vierge noir nu

Maxence Amiel

Par la fenêtre tardive – Terre levante
Ed. Aux Cailloux des chemins