Testament

Testament

A ce que fut la vie on peut donner une maison
Toute meublée

Le soleil difficile
Le bois des tables comme un poing

Passé du côté d’hommes
Un nœud dans le plancher

Un lit encore ouvert
Parlant
Du mélange de chair à l’arbre

Je laisse sur la face de la terre
L’apprentissage réussi
du seul
de l’humide
du sans sexe que je deviendrai.

Marie-Claire Bancquart, Mémoire d’abolie

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.