L’Estran

 

Gilles Baudry

Si lent le ciel
Que les mouettes se fanent
En plein vol

Page tournée la vague
Inapaisée
N’achève pas ses phrases sibyllines

Mais à son épilogue
En son décroît la mer
Laisse indemnes nos rêves

D’oyats, d’oursins, de laminaires
Et de rias solaires
Dans le lit de l’estran.

Gilles Baudry

Sous l’aile des jours – Ed. Rougerie