Il n’y a pas eu de milagro.
Gabo se fue en silencio hoy.
Gabo mort ! ?
Muerte, Pelona, Calaca, Huesura…
Peu importe, Gabo n’est plus.
Ce n’est pas possible.
Ce n’est pas vrai.
On nous avait pourtant prévenu en mai 2013 à México, dans le joli patio de La Casa del Refugio. Ce beau lieu de paix à México-Tenochtitlàn, ce refuge pour écrivains exilés en ce XXIe siècle si noir et pourtant plein aussi de lumières, créé par Philippe Ollé-Laprune, intarissable, modeste et génial Français amoureux “fou” de l’América Latina…
Je ne pouvais pas croire que la perte de mémoire et la maladie rongeante avaient osé s’attaquer à Gabo…
Il n’a pas résisté longtemps à la perte de son grand ami l’écrivain Álvaro Mutis (2013), précédée par celle de Carlos Fuentes (2012).
Tous trois vivaient dans le même quartier de México-Tenochtitlàn.
Noche triste.
Ne pas pleurer.
No llorar
Basta la Llorona !
Triste amanecer.
Ningun Milagro
Gabo
Ô ! Gabo
Gabriel Garcia Marquez, tu nous laisses Cartagena de las Indias et nous, définitivement seuls.
Demeureront tes livres au réalisme magique.
Macondo.
L’Amour au temps du Choléra, Chronique d’une Mort annoncée, De l’amour et autre démons
Vivir para Contarla.
Cien Años de Soledad o Milliard años de Soledad
como cuando se fue Cervantes y su Quichote
en el otro antiguo mundo de conquistas terribles…
Véronique Cotet-Chastelier
Bordeaux, jueves 17/04/2014
PAR la poésie, je suis, je vis et j’existe, dans l’exil, l’oubli, le péril et la survie !!!!! Tout poète éveille et réveille les émotions et les sentiments, dans l’âme de la vie et le cœur des hommes !!!!