Rêve bleu

[column-half-1]

Kalley Pewma Mew

Welu ñichaw egu tañi laku egu–
Lonko lechi lof

mew – welu kvme az zuwam
pukintu keygu

Pvchikonagen chi zugu avtram
kaken welu

ayekan chi pu kom zugu

Welu feymu kvme kimlu ti
vlkantu trokiwvn

Fillantv pvram niel chi mogen,
welu pvchike

makan zugu no
[/column-half-1]
[column-half-2]

Rêve Bleu

Je parle de la mémoire de mon enfance
et non d’une société idyllique

Là-bas, il me semble, j’appris ce qu’était poésie

les grandeurs de la vie quotidienne
mais surtout ses détails

l’étincellement du feu, des yeux,
des mains.

Assis sur les genoux de ma grand-mère
j’écoutais les premières histoires
des arbres
et des pierres qui dialoguent  entre elles,
avec les animaux et avec les gens
[/column-half-2]

Elikura Chihuailaf Nahuelpan

 

Elicura Chihuailaf Nahuelpán
Né en 1952 à Quechurewe au Chili, Elicura Chihuailaf Nahuelpán fit ses études secondaires au Lycée Pablo Neruda de Temuco, puis étudia l’obstétrique à Concepción. Poète mapuche, il se distingue par le style naturel et élégant de ses poèmes, qu’il publie en bilingue (espagnol-mapuche). Il a également traduit dans la langue de son euple une sélection de poèmes de Pablo Neruda. Il explique lui même la signification de ses noms : « Elicura est une pierre transparente ; Chihuailaf désigne une brume flottant sur un lac ; Nahuelpán est le nom du puma.

Il est notamment l’auteur de : El invierno y su imagen (L’hiver et son image) ; En el país de la memoria (Au pays de la mémoire) et A orillas de un sueño azul (Sur les rives d’un rêve bleu).

Une réflexion sur « Rêve bleu »

  1. Nandi echeri,
    Jikini isï uékaxinga,
    Iamindu puntsumikua junguni,
    Kuskua chiti tsipikueri jinguni;
    Uetarhichaxingakini uékuntaparini
    Jima enga juchiti uatsi ch´anaaka
    Ka uajpa juchiti uatsiri tsanharhiaka.

    Pedro Victoriano Cruz

    Terre mère
    Je t’aime ainsi
    Avec tes arômes,
    Avec la musique de ton existence ;
    J’ai besoin de toi libre
    où mon fils joue
    Et le fils de mon fils rêve .

    Pedro Victoriano né le 2 sept 1967 dans le quartier de SAN José de la communauté de San Lorenzo Narheni. Municipalité d’Uruapan état du Michoacán au Mexique
    Il est le sixième et dernier fils d’un couple p´urhépecha.
    De son père il a appris à observer le comportement de la nature et l’amour de la musique
    Il apprend le métier de journaliste
    En 1997 il créé le journal bilingue : Xiranhua , Nos Racines.
    Il créé la première radio indígena : XHKR :  » Canto de raíces  » transmettant 24h sur 24h 365 jours / an
    Il apprend l’español à 12 ans
    Sa poésie est d’abord pensée et écrite dans sa langue maternelle le p´urhécha.

Les commentaires sont fermés.